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DER FREISCHÜTZ, Weber (1821) – dossier

par Stéphane Lelièvre 18 juin 2021
par Stéphane Lelièvre 18 juin 2021
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Le compositeur

Carl Maria von Weber (1786-1826)

Weber naît à Eutin dans le Holstein en 1786. Il baigne très tôt dans l’univers théâtral (son père possédait une troupe de théâtre itinérante), et de fait, après une formation musicale acquise au rythme de ses déplacements à travers l’Allemagne, il se dirigera très vite vers le genre vocal en général et l’opéra en particulier, en tant que chef d’orchestre tout d’abord  (il dirige les opéras de Breslau puis de Prague, où il monte dix-huit opéras en trois ans).

Mais parallèlement à ses activités de chef, il poursuit également une carrière de pianiste virtuose et de compositeur, remportant de grands succès avec Der Freischütz (Berlin, 1821), puis Euryanthe (Vienne, 1823). Sa renommée lui vaut la commande d’un opéra en anglais par Covent Garden : ce sera Oberon (1826). Atteint par la tuberculose, il meurt à Londres après ce dernier triomphe.

Outre ses qualités de musicien, Weber fut aussi un homme de lettres talentueux : il écrivit notamment bon nombre de textes critiques de première importance. Soucieux de défendre le génie allemand (en s’opposant notamment à l’Opéra italien alors très en vogue en Allemagne), il contribua à asseoir les bases de l’opéra romantique allemand, à partir desquelles Wagner allait développer le concept de drame musical, déjà en germe dans Euryanthe.

Le librettiste

Johann Friedrich Kind  (1768-1843)

Juriste de formation, Johann Friedrich Kind fut un auteur extrêmement prolifique, notamment dans le genre poétique, même si la postérité retint de sa production littéraire essentiellement ses contes et ses pièces de théâtre (Das Nachtlager von Granada – Une Étape de nuit à Grenade –, créé en 1818, inspirera le livret de l’opéra homonyme que Conradin Kreutzer mettra en musique et qui sera créé à Vienne en 1834), et ses livrets d’opéras : outre celui du Freischütz (pour lequel Kind s’inspire d’un conte populaire), signalons celui de Der Holzdieb (Le Voleur de bois, musique de Heinrich Marschner, 1825).

La création

L’accueil de l’œuvre, lors de la première à Berlin en 1821, fut absolument triomphal. L’année même de sa création, Le Freischütz, de Berlin, gagna rapidement Vienne, Leipzig et Prague. En 1824, quatre théâtres londoniens proposent l’œuvre – de même que le Théâtre de l’Odéon à Paris, dans une adaptation portant le titre de Robin des Bois, qui suscita la colère de Berlioz, outré qu’on ait pu traduire et modifier l’œuvre originelle. Ce qui n’empêcha nullement le compositeur de proposer à son tour une version adaptée de l’œuvre en 1841 pour l’Opéra de Paris, toujours en français, avec des récitatifs (imaginés par Berlioz lui-même) remplaçant les dialogues parlés et l’insertion de pages de Weber n’ayant rien à voir avec l’opéra (dont la célèbre Invitation à la valse).

L'intrigue

Johann Friedrich Kind adapte un conte populaire recueilli et retranscrit par August Apel, « Der Freischütz, eine Volkssage » (« Le Franc-tireur, un conte populaire »), paru dans le recueil Gespensterbuch (Le Livre des fantômes, 1811-1815) de Friedrich Laun et August Apel. « Der Freischütz » est le premier conte de ce recueil. La principale modification opérée par le librettiste par rapport au conte originel, très noir, réside dans le dénouement heureux et l’introduction du personnage de l’ermite.

ACTE I
Le sort semble s’acharner sur le chasseur Max, qui vient d’échouer  à un concours de tir. Le jeune homme est d’autant plus désespéré qu’il doit prochainement épouser sa bien-aimée Agathe, la fille de Kuno, le garde-chasse du prince Ottokar. La main de la jeune fille, cependant, ne lui sera accordée que s’il gagne un autre concours de tir qui doit avoir lieu le lendemain. Intervient alors le sombre et mystérieux Kaspar, qui propose de le rejoindre à la nuit noire dans la Gorge aux loups : ils y forgeront ensemble des balles qui ne ratent jamais leur coup…

 

Ci-contre : gravure sur cuivre de Carl August Schwerdgeburth d’après Johann Heinrich Ramberg

Max hésite, d’autant qu’une légende raconte qu’un ancêtre du garde-chasse Kuno avait déjà été victime d’un tel pacte diabolique : on lui avait promis sept balles magiques, mais en fait, seules les six premières d’entre elles avaient atteint la cible visée, le pouvoir de la septième étant réservé au démon… Pour convaincre Max, Kaspar charge son fusil, le donne au jeune homme, lui indique une cible invisible dans le ciel : Max tire, et un aigle tombe aussitôt à ses pieds. Le jeune homme, que Kaspar a fait boire, finit par accepter la proposition…

Ci-contre : gravure sur cuivre de Friedrich Wilhelm Meyer d’après Johann Heinrich Ramberg

ACTE II
La maison de Kuno.
Agathe est saisie de sombres pressentiments, d’abord parce que le portrait d’un de ses ancêtres est subitement tombé du mur où il était accroché, ensuite parce qu’elle a rencontré un ermite qui l’a mise en garde contre un danger imminent et lui a offert un bouquet de roses blanches pour la protéger. Sa jeune cousine Ännchen tente en vain de la rassurer… La frayeur d’Agathe redouble lorsque Max lui annonce qu’il doit se rendre la nuit à la Gorge aux loups, pour y récupérer, dit-il, un grand aigle qu’il y aurait abattu… Agathe tente en vain de l’en dissuader.

Ci-contre gravure sur cuivre de Johann Axmann d’après Johann Heinrich Ramberg

La Gorge aux loups.
Kaspar pactise avec Samiel, le Chasseur noir, incarnation du démon : Samiel somme Kaspar de lui apporter cette nuit-même une nouvelle victime, faute de quoi il sera éternellement damné. Arrive Max :  les deux hommes, dans une ambiance de terreur, fondent les sept balles maudites.

Ci-contre : gravure sur cuivre de Carl August Schwerdgeburth d’après Johann Heinrich Ramberg

ACTE III
Max et Kaspar ont partagé entre eux les balles magiques : chacun en a déjà trois, il n’en reste donc plus qu’une…
Malgré la bonne humeur d’Ännchen, Agathe est toujours extrêmement inquiète, d’autant qu’elle vient de faire un mauvais rêve : Max l’abattait d’un coup de fusil alors qu’elle s’était métamorphosée en colombe. Heureusement, des jeunes filles viennent lui apporter sa couronne nuptiale. Mais en ouvrant le coffret, la jeune fille, horrifiée, découvre qu’elle a été remplacée par une couronne mortuaire ! Ännchen confectionne alors précipitamment une nouvelle couronne avec les roses blanches données par l’ermite.

Gravure sur cuivre de Johann Gottfried Abraham Frenzel d’après Johann Heinrich Ramberg
Gravure sur cuivre de Friedrich Wilhelm Meyer d’après Johann Heinrich Ramberg

Voici venue l’heure du concours de tir : le Prince Ottokar demande à Max de viser une colombe blanche. Au moment où Max s’apprête à tirer, la colombe s’envole et se dirige vers Kaspar et Agathe. Le coup part… et c’est Kaspar qui est mortellement blessé, Agathe ayant été protégée par sa couronne de roses. Devant le Prince et la foule horrifiés, Max confesse sa faute. L’ermite, cependant, plaide en sa faveur et exhorte le Prince au pardon. Ottokar demande donc à Max de s’éloigner d’Agathe pendant un an : passé ce délai, s’il revient repentant et s’il se trouve de nouveau dans le droit chemin, il pourra épouser sa bien-aimée.

Gravure sur cuivre d’Amadeus Wenzel Böhm d’après Johann Heinrich Ramberg
Gravure sur cuivre de Wilhelm Jury d'après Johann Heinrich Ramberg

Le Gespensterbuch de Friedrich Laun et August Apel fit l’objet d’une traduction française par Jean-Baptiste-Benoît Eyriès en 1812, parue sous le titre de Fantasmagoriana, ou Recueil d’histoires d’apparitions de spectres, revenants, fantômes, etc. traduit de l’allemand par un amateur. Le traducteur, malheureusement, choisit d’exclure « Le Freischütz » de son recueil, et ce conte reste donc à ce jour inédit en français. Nous vous proposons notre propre traduction d’un extrait : celui où Wilhelm (le personnage qui inspira Max) se rend dans la forêt pour fondre les balles magiques…

August Apel

Il se trouvait maintenant sur le Chemin de la croix. Le cercle magique avait été tracé, les crânes et les ossements des morts disposés tout autour. La lune disparaissait de plus en plus dans les nuages, laissant les sombres charbons, ravivés par les rafales de vent, éclairer seuls d’une faible lueur rougeâtre le forfait nocturne. Au loin, l’horloge d’une tour sonnait le troisième quart d’heure ; Wilhelm posa la louche sur les charbons et y jeta le plomb, ainsi que trois balles qui avaient déjà tué une fois : il se rappelait avoir entendu parler, pendant son apprentissage, de cette façon de faire propre aux francs-tireurs . La forêt commençait à s’agiter. De temps à autre, des hiboux, des chauves-souris et d’autres oiseaux nocturnes ombrageux s’envolaient, aveuglés par la lumière. Ils tombaient de leurs branches et s’asseyaient autour du cercle magique, où ils semblaient tenir d’incompréhensibles conversations avec les crânes, en croassant sourdement. Leur nombre augmentait, et parmi eux volaient, tels des nuages, des formes nébuleuses aux contours animaux ou humains. Les rafales de vent jouaient avec leurs corps vaporeux et sombres comme avec la rosée du soir ; un seul se tenait debout, comme une ombre, non loin du cercle, regardant Wilhelm fixement et douloureusement. Par moments, il levait ses mains pâles en gémissant, et semblait soupirer. Les charbons devenaient plus sombres quand il levait les mains, mais une chouette grise agitait ses ailes et attisait ceux qui se mouraient. William se détourna, car de la lugubre silhouette, c’est le visage de sa mère morte qui semblait le contempler, avec mélancolie et tristesse.

Alors la cloche sonna onze heures. La silhouette blanche disparut avec un soupir. Les hiboux et les corbeaux de nuit s’envolèrent en croassant, les crânes et les jambes des morts firent un bruit de crécelle sous leurs battements d’ailes. Wilhelm s’agenouilla devant le brasier ; il versa, et au dernier coup de la cloche, la première balle tomba du moule.

Le Freischütz, un conte populaire (traduction Stéphane Lelièvre)

La musique

Le Freischütz n’est pas seulement l’ouvrage fondateur de l’opéra romantique allemand : c’est tout simplement un jalon essentiel de l’Histoire de la musique et un opéra exceptionnel. Il y a tout dans cette partition : un orchestre incroyablement riche et coloré, des mélodies sublimes, un sens du drame imparable. Le souffle romantique s’y déploie dans toute sa diversité : humour, espièglerie (les airs d’Ännchen), amour, effroi (terrifiante scène de la Gorge aux loups !), fantastique, sentiment de la nature, folklore, joie populaire,… La structure en morceaux séparés, imposée par la forme du singspiel, n’empêche pas une extrême diversité des formes : les traditionnels airs, duos et chœurs y côtoient des formes brisant le moule traditionnel de l’opéra : récitatifs libres, mélodrames, finales développés (celui du dernier acte est une merveille de construction dramatique !), utilisation de thèmes à la façon des futurs leitmotivs wagnériens,….

L’ouverture, pièce orchestrale d’une richesse exceptionnelle, impressionne par la capacité du musicien à exposer les thèmes de l’opéra tout en maintenant une grande cohérence organique à la pièce, et en évitant l’effet « patchwork » (simple juxtaposition de motifs sans véritable ligne directrice).

Les airs, enfin, caractérisent tous les personnages avec une extrême finesse, de l’amour torturé de Max à la pureté immaculée d’Agathe (le « Und ob die Wolke » de celle-ci est peut-être l’une des plus pures mélodies jamais composées), de l’espièglerie d’Ännchen à la noirceur démoniaque de Kaspar.

Ouverture (Berliner Philharmoniker, Karajan)
Air de Kaspar : « Schweig » (Siegmund Nimsgern )
Air de Max : « Durch die Wälder » (Jonas Kaufmann)
Air d'Agathe : « Und ob die Wolke » (Elisabeth Grümmer)

Pour voir et écouter l'œuvre

CD

Elisabeth Grümmer, Hans Hopf, Rita Streich, Kurt Böhme. Wiener Philharmoniker, Chor der Wiener Staatsoper, dir.  Wilhelm Furtwängler – Salzourg, 26 juillet 1954, EMI.

Irmgard Seefried, Richard Holm, Rita Streich, Kurt Böhme. Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, Chor des Bayerischen Rundfunks, dir. Eugen Jochum. 1960, DG.

Gundula Janowitz, Peter Schreier, Edith Matis, Theo Adam. Rudfunkchor Leipzig, Staatskapelle Dresden, dir. Carlos Kleiber. 1973, DG.

Hildegard Behrens, René Kollo, Helen Donath, Peter Meven. Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, Chor des Bayerischen Rundfunks, dir. Rafael Kubelik. 1979, Decca.

Karita Mattila, Francisco Araiza, Eva Lind, Ekkehard Wlaschiha. Rudfunkchor Leipzig, Staatskapelle Dresden, dir. Colin Davis. 1991, Philips.

Polina Pasztircsák, Maximilian Schmitt, Kateryna Kasper, Dimitry Ivashchenko. Freiburger Barockorchester, Zürcher Singakademie, dir. René Jacobs. Harmonia Mundi, 2022.
Voyez ici notre critique de cet enregistrement qui rétablit pour la première fois le prologue de l’œuvre, supprimé par Weber avant la création. 

Version française, récitatifs de Berlioz. Cécile Perrin, François Soulet, Anne Constantin, Jacques Perroni. Philharmonie de Chambre Hongroise, dir. Jean-Paul Pénin. 1988, L’Empreinte Digitale.

DVD et Blu-ray

Charlotte Margiono, Jorma Silvasti, Sabine Ritterbusch, Albert Dohmen. Chor der Hamburgische Staatsoper, Philharmonisches Staatsorchester, dir. Ingo Metzmacher. Mise en scène : Peter Konwitschny. Arthaus, 2000.

Caterina Ligendza, Toni Krämer, Raili Viljakainen, Wolfgang Probst. Choeurs et orchestre : Wüttembergische Staatsoper, Stuttgart, dir. Dennis Russell Davies. Mise en scène : Achim Freyer.  Warner Music, 2004 (enregistré en 1981).

Sara Jakubiak,  Adrian Eröd, Christina Landshamer, Albert Dohmen.  Staatskapelle Dresden, Staatsopernchor Dresden, dir. Christian Thielemann. Mise en scène Alex Köhler. Major, 2015.

Inga Nielsen, Peter Seiffert, Malin Hartelius, Matti Salminen. Chor un Orchester  des Opernhauses Zürich, dir. Nikolaus Harnoncourt. Mise en scène Ruth Berghaus. TDK, 2016 (enregistré en 1999).

Julia Kleiter, Michael König, Eva Liebau, Günther Groissböck, Coro e Orchestra del Teatro alla Scala, dir. Myung-Mhun Chung. Mise en scène : Matthias Hartmann. Naxos, 2019.

Juliane Banse, Michael König, Regula Mühlemann, Michael Volle. Rundfunkchor Berlin, London Symphony Orchestra, dir. Daniel Harding. Arthaus, 2013.
Attention, il s’agit d’un film tourné en décors naturels et non d’une captation de spectacle. 

Streamings

Si vous souhaitez succomber au charme des mises en scène à l’ancienne à l’esthétique délicieusement surannée, le film ci-dessous est pour vous ! (Hambourg, 1968)

COMPTES RENDUS

Spectacles

  • Paris (TCE), octobre 2019
  • Munich, juillet 2021
  • Paris (TCE, version de concert), avril 2025

Enregistrements

CD

  • René Jacobs / Pasztircsák,  Schmitt, Ivashchenko. Freiburger Barockorchester, Zürcher Singakademie.
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Weber
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Stéphane Lelièvre

Stéphane Lelièvre est maître de conférences en littérature comparée, responsable de l’équipe « Littérature et Musique » du Centre de Recherche en Littérature Comparée de la Faculté des Lettres de Sorbonne-Université. Il a publié plusieurs ouvrages et articles dans des revues comparatistes ou musicologiques et collabore fréquemment avec divers opéras pour la rédaction de programmes de salle (Opéra national de Paris, Opéra-Comique, Opéra national du Rhin,...) Il est co-fondateur et rédacteur en chef de Première Loge.

1 commentaire

Depecker jean Yves 12 avril 2024 - 9 h 16 min

Merci, c’est précis et clair

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