À la une
Les festivals de l’été – Munich : des Noces de Figaro...
Les festivals de l’été – West side story à Rome :...
Les festivals de l’été – À Aix-en-Provence , un DON...
Les festivals de l’été – La résurrection de Händel ouvre...
4e édition du OPERA CROWN, Tbilisi International Voice Competition :...
Découvrez la saison 2026 du Teatro del Maggio Musicale Fiorentino
TEATRO DEL MAGGIO MUSICALE FIORENTINO: la programmazione del 2026
Le phœnix Avant-Scène Opéra renaît !
Bizet & friends renouvellent les fastes du Second Empire à...
Elle aurait 100 ans aujourd’hui : CATHY BERBERIAN
  • Accueil
  • À Voir
  • Avant-concerts
  • Vu pour vous
  • Artistes
  • Œuvres
  • Médiathèque
  • Humeurs
Première Loge

Pour ne rien manquer de l'actualité lyrique, restons en contact !

Éditos

« Lettre à Sabine » – Pour une redécouverte des compositeurs français et anglais oubliés

par Cartouche 2 février 2023
par Cartouche 2 février 2023
0 commentaires 5FacebookTwitterPinterestEmail
1,1K

L’hommage de Sabine Teulon-Lardic à Lalo à l’occasion de son bicentenaire a inspiré à  Cartouche une réponse que nous publions en guise d’édito de février :  notre collaborateur y rappelle l’intérêt (la nécessité?) qu’il y a à explorer plus avant les répertoires français ou anglais souvent trop délaissés par les programmateurs de concerts…

Chère Sabine.

Merci pour cette défense d’Edouard Lalo en général et de Namouna en particulier, dont François-Xavier Roth a donné la Première Rapsodie (sic) le 10 janvier dernier au Théâtre des Champs-Élysées avec son orchestre Les Siècles. Le public a chaudement applaudi l’impressionnant Prélude aux climats contrastés et aux thèmes lyriques, de même que le Thème varié et les Parades de foire. Il y a dans cette partition, très négligée par les organisateurs de concerts, la puissance, la variété des couleurs et le pittoresque d’un grand symphoniste, totalement oublié aujourd’hui. En dehors de la sempiternelle Symphonie espagnole que vous mentionnez, il y a cette Symphonie en sol mineur que Beecham grava autrefois (avec celle de Bizet), le Concerto pour violoncelle et un Concerto pour piano que des solistes curieux pourraient mettre à leur répertoire. Il suffirait d’un grand nom pour qu’il intéresse nos organisateurs de concerts parfois courts d’inspiration dans leurs programmations, obligés qu’ils sont de veiller à remplir leurs salles avec toujours les mêmes rengaines.
Et pendant ce temps-là, des compositeurs français, à présent oubliés, passent à la trappe, languissent dans un lointain purgatoire, leurs noms figurant à peine dans de brèves notices d’Histoires de la musique, alors qu’on ressuscite…mais vous connaissez ma chanson et je m’arrête là. Une pensée émue pour le granitique Albéric Magnard dont Michel Plasson défendit les couleurs et le plus aimable Gabriel Pierné. Ils existent au disque, mais seuls leurs aficionados les connaissent, pas le grand public. Notre Maison Ronde n’a-t-elle pas aussi un devoir de transmission ?

Je pourrais en dire autant pour la musique anglaise du XIXe-XXe, continent inconnu de notre public français et destiné à le rester suite au Brexit criminel, œuvre de démagogues ivres de leur idéologie délétère et indignes du nom de « Conservateurs ». The rest is silence, n’est-ce pas Hamlet ? Et pourtant, que de trésors dans la musique orchestrale des devanciers de Britten, Vaughan Williams (oui; je sais, c’est difficile à prononcer), Gustav Holst et Franck Bridge, maître de Ben Britten !

Pour revenir à ce concert du 10 janvier, en sus de Namouna, il y avait comme mise en bouche, le Prélude à l’après-midi d’un faune de notre Claude de France, puis la Deuxième Suite de Bacchus et Ariane d’Albert Roussel, les Scènes Alsaciennes de Massenet, L’Apprenti sorcier de Paul Dukas et La Valse de Ravel. Un très beau programme « populaire» de musique française tel qu’on en voit plus, à la fois roboratif et raffiné, mettant en valeur les ressources de l’orchestre, son immense savoir-faire, son enthousiasme et sa virtuosité. J’espère qu’il aura donné aux spectateurs peu familiers de ce répertoire (j’en exclus Debussy et Ravel) la curiosité de l’explorer davantage et de découvrir des richesses d’eux insoupçonnées. Parmi toutes les œuvres accessibles sur YouTube, il y a des trésors. Alors, qu’attendons-nous ?

image_printImprimer
0 commentaires 5 FacebookTwitterPinterestEmail
Cartouche

Premier baryton de la troupe Eratori, dédiée à la défense de l’œuvre lyrique de Claude Terrasse, Cartouche est agrégé d’anglais et l’auteur d’une thèse sur les opéras de Benjamin Britten, de nombreux articles sur son oeuvre et celle de Ralph Vaughan Williams et du rapport texte et musique, XIXe-XXe. Il a échappé de peu au supplice de la roue et coule une retraite active après avoir officié à l’université de Caen.

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Sauvegarder mes informations pour la prochaine fois.

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

post précédent
MOI, PETER GRIMES
prochain post
ÇA S’EST PASSÉ IL Y A 200 ANS : création de SEMIRAMIDE de Rossini

Vous allez aussi aimer...

Les années 2020 : sombre époque pour les...

5 mars 2025

Tous nos vœux pour cette nouvelle année !

1 janvier 2025

LES IDÉES CADEAUX DE PARPIGNOL POUR VOS FÊTES !

22 décembre 2024

Édito de septembre –De la bonne « tenue » (?)...

1 septembre 2024

Édito de juillet – La Culture, éternelle cinquième...

3 juillet 2024

Édito de juin – Le Festival d’Aix sauvé...

26 mai 2024

Édito de mai – Facilité, sensiblerie, vulgarité : PUCCINI...

7 mai 2024

CENTENAIRE DE LA MORT DE PUCCINI Quel hommage...

4 mars 2024

Édito de février – Culture, éducation, enseignement :...

5 février 2024

Pour une année 2024 qui mette à l’honneur...

1 janvier 2024

En bref

  • Brèves de mai –

    30 mai 2025
  • Les brèves de mars –

    14 mars 2025
  • Les brèves de février

    25 février 2025
  • Sauvons l’Avant-Scène Opéra !

    18 février 2025
  • L’Avant-Scène Opéra, c’est fini…

    7 février 2025

Humeurs

  • Les années 2020 : sombre époque pour les arts, la culture, l’humanisme…

    5 mars 2025

Édito

  • Les années 2020 : sombre époque pour les arts, la culture, l’humanisme…

    5 mars 2025

La vidéo du mois

PODCASTS

PREMIÈRE LOGE, l’art lyrique dans un fauteuil · Adriana Gonzàlez & Iñaki Encina Oyón – Mélodies Dussaut & Covatti

Suivez-nous…

Suivez-nous…

Commentaires récents

  • Tulipe dans MOZART aux Chorégies d’Orange : une soirée d’ouverture placée sous le signe d’une noble sérénité
  • Paul dans NORMA revient à la Scala après une absence de presqu’un demi-siècle
  • Stéphane Lelièvre dans SCALA DE MILAN : découvrez la richissime saison 2025-2026 !
  • GUILLEMIN Katia dans SCALA DE MILAN : découvrez la richissime saison 2025-2026 !
  • Stéphane Lelièvre dans Royal House Opera : la saison 25-26 de Covent Garden

Première loge

Facebook Twitter Linkedin Youtube Email Soundcloud

Keep me signed in until I sign out

Forgot your password?

Login/Register

Keep me signed in until I sign out

Forgot your password?

Rechercher

Archives

  • Facebook
  • Twitter
  • Youtube
  • Email
Première Loge
  • Accueil
  • À Voir
  • Avant-concerts
  • Vu pour vous
  • Artistes
  • Œuvres
  • Médiathèque
  • Humeurs

A découvrirx

Les années 2020 : sombre époque...

5 mars 2025

Tous nos vœux pour cette nouvelle...

1 janvier 2025

LES IDÉES CADEAUX DE PARPIGNOL POUR...

22 décembre 2024