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Chienne de vie ! La Périchole préfère l’amour à la fortune à l’opéra de Dijon

par Nicolas Le Clerre 19 janvier 2023
par Nicolas Le Clerre 19 janvier 2023

© Mirco Magliocca

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La Périchole à l’auditorium de Dijon

Prolongeant en janvier l’esprit des fêtes de fin d’année, l’opéra de Dijon présente à son tour, après Toulon (mais avant Liège), la production de La Périchole imaginée par Laurent Pelly pour le théâtre des Champs-Élysées. À défaut de renouveler la perception de l’œuvre, ce spectacle réjouissant est accueilli chaleureusement par le public bourguignon.

Offenbach chez les Picaros

De Ba-ta-clan aux Contes d’Hoffmann, la carrière lyrique du « petit Mozart des Champs-Élysées » s’étend sur près de trente ans et compte une centaine de partitions. Un tel catalogue sa caractérise évidemment par une très grande inégalité dans la qualité de la production d’Offenbach mais La Périchole compte au nombre des œuvres de sa meilleure eau et elle n’a jamais vraiment quitté le répertoire des théâtres ni le catalogue des majors qui, en leur temps, confièrent tour à tour à Régine Crespin et à Teresa Berganza le soin d’enregistrer les aventures rocambolesques de la chanteuse des rues de Lima. Dans les années 1970, certains morceaux de La Périchole sont même encore tellement populaires qu’ils font le miel des shows télévisés de Maritie et Gilbert Carpentier ! Réécouter Thierry Le Luron et Nana Mouskouri entonner à pleine voix les couplets du conquérant et de la jeune Indienne est un bonbon sonore qui fait toujours les délices des amateurs de curiosités lyriques.

Thierry Le Luron et Nana Mouskouri, Marcel Amont et Sheila : d'inattendus Piquillo et Périchole !

Les travaux musicologiques du Palazzetto Bru Zane et la publication d’une nouvelle gravure de La Périchole par les Musiciens du Louvre en 2018 ne pouvaient logiquement qu’aboutir à la recomposition du tandem Minkowski – Pelly et à une nouvelle production scénique de cette œuvre qu’ils n’avaient encore jamais abordée ensemble. À Dijon, ce spectacle créé à Paris avant les fêtes arrive dans une distribution largement renouvelée et sous la baguette d’un nouveau chef mais c’est d’abord La Périchole de Laurent Pelly qui suscite la curiosité du spectateur… et force est de reconnaître d’emblée que le petit miracle d’élégance de La Belle Hélène et de La Grande-Duchesse de Gérolstein qui ont fait les beaux jours du Châtelet au début des années 2000 peine à se reproduire sur la scène de l’auditorium de Dijon.

Alors qu’il y a vingt ans l’inénarrable coopération de Felicity Lott avaient offert au metteur en scène l’opportunité de creuser la question du désir féminin et de renouveler totalement notre perception de ces deux piliers du répertoire offenbachien, Laurent Pelly aborde aujourd’hui La Périchole sous l’angle rebattu de la dénonciation de la dictature. Lorsque le rideau s’ouvre sur un paysage urbain de favela sud-américaine dominé par un immense portrait du vice-roi, le spectateur est immédiatement saisi d’une impression de déjà-vu. De Hergé croquant les banlieues de Tapiocapolis dans Tintin et les Picaros à Jérôme Savary qui proposait déjà une transposition de La Périchole dans les bas-fonds d’une république bananière au théâtre de Chaillot en 1999, le topos de la dictature sud-américaine a fait son temps et semble à présent usé jusqu’à la corde.

Quelques jolies idées et une attention particulière apportée à la réalisation des décors conçus par Chantal Thomas et éclairés par Michel Le Borgne viennent malgré tout susciter l’adhésion pleine et entière du spectateur. À l’enseigne du « Meilleur riquiqui de la ville », le cabaret des trois cousines est un food-truck brinquebalant autour duquel le peuple de Lima vient noyer dans l’alcool le spleen d’être gouverné par un tyran. Tee-shirts aux couleurs délavées et bermudas oversize composent un vestiaire qui dit tout de la misère dans laquelle sont tenus les Péruviens par le régime du vice-roi Don Andrès. Enveloppé d’un imperméable mastic, ce dernier déambule incognito parmi les bidonvilles de sa capitale et la garçonnière où il aime « prendre la taille aux dames » occupe le premier étage d’un vieux HLM à la façade lépreuse dont les fenêtres laissent deviner de minuscules appartements crasseux éclairés d’une lumière blafarde.

Dans ce Lima cafardeux à l’atmosphère poisseuse, les personnages de Périchole et de Piquillo sont traités par Laurent Pelly comme des dissidents auxquels la dictature n’offre comme seule liberté que la possibilité de mendier leur pain en chantant dans la rue. Tatouages, short en cuir, bas résilles et Doc Martens donnent à la saltimbanque une silhouette punk qui fait intelligemment écho à l’aspiration libertaire qui l’anime tandis que Piquillo, amoureux transi mais pataud, arbore le débardeur délavé et le treillis militaire des Picaros tintinesques.

Par contraste avec les images d’extrême précarité du premier acte, la deuxième partie du spectacle nous transporte au palais de Don Andrès que la décoratrice a meublé de hautes glaces baroques au tain piqué et de banquettes profondes en velours noir. Prison dorée où le vice-roi cherche à garder captive la Périchole qu’il a arrachée à son sort de chanteuse des rues, ce décor étouffant est là encore une jolie trouvaille et une métaphore subtile du joug de la dictature sur des populations constamment placées sous surveillance.  Les silhouettes qui se reflètent dans les miroirs embrumés ont l’air de fantômes et la cérémonie de la présentation de la nouvelle favorite prend dans ce salon macabre des airs de fête triste. Élégantes dans leurs crinolines lamées d’argent, toutes d’une blondeur peroxydée, les courtisanes étonnent par le chaloupé de leur démarche, leurs rires hystériques et leur diction d’influenceuse instagrameuse hors de propos. Pour suggérer la superficialité de ces femmes, Laurent Pelly aurait pu se montrer plus subtile. Brillante en revanche est l’idée du fourreau fushia qui habille Périchole à partir du deuxième acte. Par sa couleur intense et la modernité de sa coupe comparée à celles des robes des autres courtisanes, ce costume illustre parfaitement le caractère sanguin de la saltimbanque, son refus des convenances et sa ferme intention de ne se fondre dans aucun moule. 

Les derniers tableaux du spectacle reviennent à un classicisme de bon aloi et à des symboles très (trop ?) appuyés. Le cachot des maris récalcitrants est une grande cage de fer, peut-être située sous le palais de Don Andrès. Les murs sont recouverts d’un grand portrait tronqué du dictateur dont on ne voit que les yeux cachés sous d’épaisses lunettes fumées… Big brother is watching you. Et lorsque la représentation s’achève sur une continence inattendue, le bon peuple de Lima danse sous le même portrait qui dominait déjà la favela du premier acte mais à présent tagué et souillé de jets de fruits pourris. L’amour a eu raison de l’inflexible dictateur et la démocratie est désormais en marche au Pérou.

La représentation achevée, c’est le sentiment d’avoir assisté à un agréable divertissement qui domine mais cette Périchole nous a-t-elle ému ou fait réfléchir ? Moins, hélas, qu’on pouvait l’attendre du travail d’un metteur en scène aussi talentueux que Laurent Pelly.

Hop-là, hop-là, hop-là-là

Si sur scène le spectacle ronronne gentiment, Laurent Campellone met le feu dans la fosse et prend visiblement un plaisir jouissif à conduire cette musique qu’il connait bien et à défendre un répertoire dont il s’est fait, à force de diriger Offenbach, l’un des meilleurs spécialistes. Le geste ample et le poignet souple, embrassant tout l’orchestre Dijon Bourgogne d’un même mouvement du bras, le chef délivre dès l’ouverture une impeccable leçon de précisions et de nuances. Génial mélodiste, Jacques Offenbach compose souvent les ouvertures de ses opéras bouffes en y juxtaposant les thèmes qu’il développera ensuite tout au long de l’œuvre. Le talent de Laurent Campellone est de réussir à fondre ces embryons de mélodies dans un même flot musical, s’appuyant pour cela sur des pupitres tous affûtés et d’une remarquable précision d’attaque. Le miracle se reproduit à chaque intermède et force est de reconnaître qu’en fosse le travail régulier des musiciens de l’orchestre Dijon Bourgogne en fait à présent l’une des meilleures phalanges lyriques de l’hexagone.

La principale difficulté que le Maestro ait à gérer est l’inadéquation de la salle de l’auditorium avec l’œuvre affichée. Alors que les subtilités de l’orchestration offenbachienne s’épanouissent idéalement dans la bonbonnière de petits théâtres à l’italienne, le gigantisme de l’auditorium – dont l’acoustique convient mieux à Verdi, voire à Mozart, entendus l’an passé – étouffe le son et absorbe une partie des dialogues qu’on dirait souvent chuchotés. Attentif à ce décalage, Laurent Campellone ne tarde pas à retenir les décibels de son orchestre et à doser subtilement le rapport fosse/scène.

Familière du rôle de Périchole qu’elle a récemment chanté en alternance avec Marina Viotti durant la série de représentations parisiennes, Antoinette Dennefeld brûle les planches et empoigne à bras-le-corps ce personnage pour lequel elle semble avoir une vraie tendresse. Gouailleuse lorsque la réécriture des dialogues de Henri Meilhac et Ludovic Halévy par Agathe Mélinand l’oblige à assumer des propos un peu crus (pas de quoi fouetter un chat cependant ! La tradition de réécrire en partie les dialogues parlés des opéras bouffes a toujours prévalu), la mezzo alsacienne se révèle surtout une fine musicienne et une interprète madrée de cette chanteuse des rues inspirée par la figure historique de Micaëlla Villegas que les Péruviens surnommaient « la perra chola » (la chienne métisse). Si la rigueur de l’articulation et la rondeur du medium sont des qualités techniques sur lesquelles l’artiste peut s’appuyer de confiance, ce sont aussi ses qualités d’actrice qui lui permettent d’incarner une Périchole crédible et touchante. La partition lui offre d’ailleurs à chanter du nanan : qu’il s’agisse de l’air de la lettre, de la griserie de la fin du premier acte ou des couplets « Mon Dieu ! que les hommes sont bêtes », Antoinette Dennefeld trouve toujours le ton juste et l’intonation idoine, gagnant progressivement ses galons de grande interprète du répertoire d’Offenbach.

En Piquillo, Philippe Talbot est aussi bien en place que sa partenaire et assume crânement un personnage d’amoureux un peu benêt que la mise en scène de Laurent Pelly s’attache à rendre sympathique par mille petits détails. Comédien physique capable de se hisser sur le toit du food-truck des trois cousines et d’en sauter pour rouler aux pieds de la Périchole sans rien perdre en justesse de chant, l’artiste possède un joli timbre de ténor léger, des aigus percutants et un legato qui font tout le prix de son interprétation profondément humaine.

Succédant à Laurent Naouri et à Alexandre Duhamel qui interprétaient Don Andrès au cours des représentations de Paris et de Toulon, Marc Barrard compose un personnage plus près du roi du vice que d’un vice-roi. Monarque veule et libidineux, le baryton provençal porte tout le poids de l’enseignement de Gabriel Bacquier et délivre une solide performance de chant bouffe qui rend crédible son personnage de dictateur un peu has been. Si son apparition dans l’air de l’incognito le montre d’abord hésitant, la voix un peu perdue sous le flot de l’orchestre et des chœurs, l’artiste a du métier et s’affirme ensuite comme un de ces méchants de théâtre qu’on adore détester. 

Les talents de Rodolphe Briand et de Lionel Lhote se répondent parfaitement dans les rôles jumeaux de Don Miguel et Don Pedro, les deux sbires du vice-roi du Pérou. Courtisans velléitaires et serviles, les deux artistes ne craignent ni le ridicule des situations que leur impose le livret, ni les difficultés des airs et ensembles qu’Offenbach a composés pour eux et dans lesquels il s’agit à la fois d’être dramatiquement crédibles et musicalement justes. Habitué des rôles de caractère, Rodolphe Briand perpétue la tradition des chanteurs-acteurs que Jacques Offenbach appréciait tant tandis qu’on sent poindre sous le Don Pedro du baryton belge Lionel Lhote toute la noblesse d’un timbre aussi à l’aise dans le grand répertoire que dans les pochades de l’opéra bouffe.

Aux trois cousines et aux courtisanes de la cour du vice-roi qu’elles interprètent tour à tour, Chloé Briot, Lucie Peyramaure et Valentine Lemercier offrent leur abattage et leurs timbres bien différenciés. De ce trio équilibré, on retient surtout le joli soprano, les aigus précis et la présence incandescente de Chloé Briot qu’on aurait plaisir à retrouver très vite dans un rôle plus étoffé.

Le passage en revue du plateau ne serait pas complet sans saluer la jolie présence et la fraîcheur du chant de Natalie Perez à qui échoit un des cancan-couplets des courtisanes au début du deuxième acte ni la sympathique performance d’acteur d’Eddy Letexier qui incarne, dans le tableau du cachot, une sorte d’abbé Faria obnubilé par son désir d’évasion.

Soumis à des délais de répétition très courts, le Chœur de l’opéra de Dijon se révèle précis dans ses déplacements et incisif dans chacune de ses interventions. Les scènes de foule dans les rues de Lima qui culminent dans le pétillant final du premier acte « Ah, le beau mariage que nous avons là » sont d’une rigueur métronomique, précision que l’on retrouve aussi dans les interventions a capella du chœur masculin du deuxième acte « Quelle marché de bassesse », tranchantes comme des couperets. Issus du chœur de la maison, Takeharu Tanaka et Jonas Yajure incarnent par ailleurs deux notaires désopilants et font honneur à la confiance que place en eux la cheffe de chant Edwige Herchenroder.

D’abord timide à joindre sa voix à l’un des intermèdes que Laurent Campellone l’invite pourtant du geste à fredonner, le public dijonnais brise la glace au moment du rideau final et accueille chaleureusement l’ensemble du plateau par des applaudissements nourris. À défaut d’avoir été bluffés par une relecture audacieuse de La Périchole, les spectateurs bourguignons se sont laissés séduire par l’indémodable jeunesse de la musique de Jacques Offenbach.

Les artistes

La Périchole :   Antoinette Dennefeld

Piquillo :     Philippe Talbot

Don Andrès de Ribeira :   Marc Barrard

Comte Don Miguel de Panatellas :   Rodolphe Briand

Don Pedro de Hinoyosa :   Lionel Lhote

Guadalena / Manuelita :   Chloé Briot

Berginella / Ninetta :   Lucie Peyramaure

Mastrilla / Brambilla :   Valentine Lemercier

Frasquinella :   Natalie Perez

Premier notaire :   Takeharu Tanaka

Second notaire :   Jonas Yajure

Un courtisan :   Jean-Christophe Sandmeier

Marquis de Tarapote / vieux prisonnier :   Eddy Letexier (comédien)

Orchestre Dijon Bourgogne, dir.     Laurent Campellone

Chœur de l’Opéra de Dijon, dir.     Edwige Herchenroder

Mise en scène et costumes :   Laurent Pelly

Adaptation des dialogues :   Agathe Mélinand

Scénographie :   Chantal Thomas

Lumières :   Michel Le Borgne

Le programme

La Périchole

Opéra bouffe de Jacques Offenbach, livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy d’après la pièce de Prosper Mérimée Le Carrosse du Saint-Sacrement. Créé au Théâtre des Variétés à Paris le 6 octobre 1868 dans une version en deux actes, repris dans le même théâtre le 25 avril 1874 dans une version en trois actes.

Auditorium de Dijon, dimanche 15 janvier 2023

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Laurent PellyJonas YajureTakeharu TanakaValentine lemercierLucie PeyramaureChloé BriotRodolphe BriandMarc BarrardNatalie PerezLaurent CampelloneAntoinette DennefeldLionel LhotePhilippe Talbot
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Nicolas Le Clerre

C’est un Barbier de Séville donné à l’Opéra National de Lorraine qui décida de la passion de Nicolas Le Clerre pour l’art lyrique, alors qu’il était élève en khâgne à Nancy. Son goût du beau chant le conduisit depuis à fréquenter les maisons d'Opéra en Région et à Paris, le San Carlo de Naples, la Semperoper de Dresde ou encore le Metropolitan Opera de New-York. Collectionneur compulsif de disques, admirateur idolâtre de l’art de Maria Callas, Nicolas Le Clerre est par ailleurs professeur d’Histoire-Géographie, Président de la Société philomathique de Verdun, membre de l'Académie nationale de Metz et Conservateur des Antiquités et Objets d'Art de la Meuse.

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