Jean-Louis Grinda, directeur des Chorégies d’Orange, a dévoilé le programme de l’édition 2025 du festival. Cette année encore, le pari a été fait d’ouvrir la manifestation à un public plus jeune et éclectique, avec de nombreux événements (treize en tout) diversifiés et non axés sur le seul genre lyrique.
Si la jeunesse sera – on l’espère ! – bel et bien présente dans le public, elle le sera également sur scène, avec plusieurs concerts « (Grande) Scène émergente » donnés soit au Théâtre antique, soit au Palais des Princes . Se produiront dans le cadre de ces concerts de jeunes talents (Floriane Hasler, Julien Henric, Chloé Chaume, Juliette Tacchino, Kaëlig Boché), dont certains sont déjà confirmés (Amina Edris).
À noter que l’un de ces concerts (celui intitulé « Grande scène émergente », programmé le 17 juillet 2025), est coproduit par le Festival d’Aix-en-Provence, qui coproduit également l’un des deux opéras donné dans le Théâtre antique : La forza del destino (20 juillet). L’œuvre sera dirigée par Daniele Rustioni qui, après Andrea Chénier en octobre dernier, retrouvera pour l’occasion Anna Pirozzi, qui a précisément récemment triomphé en Leonora à l’Opéra Bastille. Don Alvaro sera chanté (comme à la Scala dans quelques jours) par Brian Jagde, Don Carlo par Ariun Ganbaatar.
Cet opéra, comme le second programmé cette année (Il trovatore, le 6 juillet), sera proposé en version de concert (cela avait déjà été le cas de Tosca l’été dernier). Les aficionados se précipiteront pour entendre la Leonora d’Anna Netrebko, dont le Manrico sera Yusif Eyvazov. Marie-Nicola Lemieux chantera Azucena, Aleksei Isaev sera Luna et Riccardo Zanellato Ferrando. La direction musicale sera assurée par Jader Bignamini, qui a récemment dirigé avec succès La forza del destino et Adriana Lecouvreur à l’Opéra Bastille.
Le programme complet de l’édition 2025 du festival sera prochainement disponible sur le site des Chorégies.
1 commentaire
Très bonne nouvelle que les Chorégies renouant avec la tradition lyrique.
Si on peut regretter l’absence de mise en scène dans un tel espace, on appréciera, comme l’année passée, de ne pas subir les interprétations actualisées et « revisitées »de certains artistes dans l’air du temps.