La saison 21/22 de la Komische Oper de Berlin commencera dès le 29 août, avec une nouvelle production du rare Œdipe d’Enesco (mis en scène par Evgeny Titov). Parmi les autres spectacles présentés pour la première fois (mais qui ne sont pas tous des « nouvelles productions »), plusieurs raretés ou créations : Die Blume von Hawaii de Paul Abraham, Üçüncü mevki – Im Wagen dritter Klasse (Kardeş Türküler / Tolga Zafer Özdemir), Schwanda, der Dudelsackpfeifer (Jaromír Weinberger). Et quelques titres plus familiers : Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny (mise en scène Barrie Kosky), Katia Kabanova (avec Annette Dasch, mise en scène de Jetske Mijnssen), Orphée aux Enfers (production du Festival de Salzbourg), Orphée et Eurydice (avec Carlo Vistoli, mise en scène de Damiano Michieletto), et le Falstaff du maître des lieux Barrie Kosky, déjà applaudi à Aix (et bientôt repris à Lyon).
Les reprises comportent plusieurs titres ayant fait les beaux soirs de la Komische Oper ces dernières années : Eine Frau, die weiß, was sie will ! d’Oscar Straus, La Traviata, Die Zauberflöte, Le Nez, Anatevka, Eugène Onéguine, Ball im Savoy, Don Giovanni, Die schöne Helena, Die Perlen der Cleopatra,…
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Stéphane Lelièvre est maître de conférences en littérature comparée, responsable de l’équipe « Littérature et Musique » du Centre de Recherche en Littérature Comparée de la Faculté des Lettres de Sorbonne-Université. Il a publié plusieurs ouvrages et articles dans des revues comparatistes ou musicologiques et collabore fréquemment avec divers opéras pour la rédaction de programmes de salle (Opéra national de Paris, Opéra-Comique, Opéra national du Rhin,...) Il est co-fondateur et rédacteur en chef de Première Loge.