La soprano polonaise Aleksandra Kurzak consacre son tout nouvel enregistrement à Mozart et explore avec les musiciens du Morphing Chamber Orchestra de Vienne le versant concertant des airs les plus célèbres du maître salzbourgeois. Un programme-concept convaincant et une réussite musicale indéniable.
Romaric HUBERT
Romaric HUBERT
Licencié en musicologie, Romaric Hubert a suivi des études d’orgue, de piano, de saxophone et de chant. Il a chanté dans plusieurs chœurs réputés, ou encore en tant que soliste. Il est titulaire d’une certification qualifiante professionnelle d’animateur radio délivrée par l’Institut National de l’Audiovisuel, et a fait ses premiers pas au micro sur France Musique. Il a fondé la compagnie Les Papillons Electriques avec sa complice Jeanne-Sarah Deledicq et est co-créateur du site Première loge.
Karine Deshayes, marraine de charme(s) à l’Opéra de Tours
Marraine de la saison 2021 de l’Opéra de Tours, Karine Deshayes brille de mille feux dans un récital généreux et émouvant, accompagnée par le toujours talentueux Antoine Palloc.
Siegfried, nocturne à Angers Nantes Opéra – Questions cents réponses
Angers Nantes Opéra et l’Orchestre National des Pays de la Loire marquent ce début de saison musicale avec la création française de « Siegfried, nocturne ». Michael Jarrell et Olivier Py signent une œuvre théâtrale et musicale troublante, percutante et questionnante.
Rachel Willis-Sørensen et les Quatre derniers lieder de Strauss au Théâtre des Champs-Élysées. Aux portes du drame…
Le Théâtre des Champs-Élysées accueillait, ce jeudi soir, un concert « miroir » réunissant les forces de l’Orchestre National de France et la soprano américaine Rachel Willis-Sørensen sous la direction du chef roumain Cristian Măcelaru. Une rencontre internationale autour de Strauss et Beethoven où la théâtralité de l’intime l’emporte sur l’émotion de l’introspection.
Instant Lyrique, Michael Spyres ou la fraicheur des Nuits d’été à la salle Gaveau
L’amateur d’art lyrique n’aura pu ignorer que, depuis quelques temps, un ovni (objet vocal non identifié) s’est posé sur la planète lyrique. Loin d’être un objet, Michael Spyres est en fait un artiste chaleureux et investi plutôt identifié à ce qu’on appelle un bariténor, mi-ténor mi-baryton ou ni-ténor ni-baryton, enfin, un peu des deux.
Benjamin Bernheim au Théâtre des Champs-Élysées, parlez-moi d’amour…
Les Grandes Voix ont décidé de débuter cet automne, au Théâtres des Champs-Élysées, en nous parlant d’amour par la voi(x)e du ténor Benjamin Bernheim et du pianiste Mathieu Pordoy. Un magnifique récital, intense et émouvant, et un triste constat cependant : il n’y aurait pas d’amour heureux.
Rinaldo céleste à l’Opéra de Rennes
Cette production du Rinaldo de Haendel, créée en 2018 par la co(opéra)tive, était précédée d’une réputation flatteuse généralement due à l’intelligence et à l’inventivité de la première mise en scène d’opéra de Claire Dancoisne. Le critique, bien informé, arrive donc préparé à vivre un moment de théâtre et une soirée musicale sinon captivante, du moins réussie et agréable. « N’admettez rien a priori si vous pouvez le vérifier. » comme le disait si bien Rudyard Kipling. Que voilà une bonne leçon !!!
Stéphane Degout, en attendant Wozzeck…
Nous avions déjà pris un petit-déjeuner avec Stéphane Degout à Paris, en novembre 2019, pour échanger sur sa carrière et la nouvelle production des Noces de Figaro, mise en scène par James Gray, au Théâtre des Champs-Élysées. Deux ans plus tard, autre ambiance, nouvelle rencontre et toujours un petit-déjeuner mais cette fois-ci à Strasbourg, au lendemain d’un récital avec Simon Lepper au piano, à l’Opéra national du Rhin. Une soirée à la tonalité sombre et nocturne, musicalement exigeante. Un Liederabend à l’ombre de Wozzeck, rôle que Stéphane Degout interprétera pour la première fois en novembre à Toulouse dans une nouvelle mise en scène signée, cette fois-ci, Michel Fau.
À Strasbourg, Stéphane Degout et Simon Lepper à l’ombre de Wozzeck
Les deux artistes n’ont pas choisi la facilité en proposant une série de Lieder et mélodies à l’écriture musicale recherchée sinon complexe et aux thématiques littéraires fluctuant de la mort et au désespoir, le tout saupoudré d’un zeste de mélancolie. A la lecture du programme, on sent déjà que ce Liederabend strasbourgeois ne portera pas l’âme humaine vers ses contrées les plus légères.
À Liège, la réussite d’une Forza del Destino étonnante… de seconds rôles
Crédit photos : © Opéra Royal de Wallonie-Liège Liège, Verdi, La Force du destin La maison d’opéra liégeoise ouvre sa saison avec une nouvelle production…