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« Déesse d’or, entends nos voix ! »
LÉO DELIBES au-delà de Lakmé

par Jean-François Lavigne 5 août 2025
par Jean-François Lavigne 5 août 2025
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« Déesse d’or, entends NOS voix[1] », et pas celle de la seule Lakmé, tant il est vrai que le chef-d’œuvre de Léo Delibes, sa seule œuvre encore régulièrement représentée sur nos scènes avec le ballet Coppélia, a occulté ses autres ouvrages lyriques. Ce présent dossier se propose précisément de faire le point sur l’art lyrique de Delibes au-delà de Lakmé. Opérettes, opéras-comiques, mélodies, drame lyrique : l’œuvre de Léo Delibes est en effet loin de se résumer au célèbre chef-d’œuvre de 1883…

Lakmé à l’Opéra Comique

Léo Delibes (1836-1891). Un homme aimable, modeste et discret, sans doute trop. On le joue peu, on le connaît encore plus mal.

Leo Delibes en 1888 -© Gallica-BnF

 Il n’est sans doute pas exagéré de dire qu’on le joue peu « : les grandes compagnies de ballets proposent régulièrement Coppélia ou La Fille aux yeux d’émail (d’après « L’Homme au sable » d’Hoffmann, qui inspira également à Offenbach l’acte d’Olympia dans Les Contes d’Hoffmann), plus épisodiquement Sylvia ou La Nymphe de Diane (si prisée par Tchaïkovski), beaucoup moins La Source (ballet composé en collaboration avec Ludwig Minkus). Ces mêmes ouvrages étaient jadis honorés au concert par des chefs tels que Pierre Monteux, Charles Munch ou Jean Martinon, du moins leurs suites d’orchestre, aujourd’hui disparues de tous programmes… Dernier sursaut en date : Daniel Barenboim, lors du Concert du Nouvel An à Vienne en 2014, insérera dans le programme les célébrissimes Pizzicatti de Sylvia, constamment pillés par la pub, alors que tant d’autres pages de Delibes pourraient figurer au programme de ce concert prestigieux sans que celui-ci perde en dignité !

Lakmé, quant à elle, n’a jamais vraiment déserté nos scènes, malgré peut-être une légère éclipse dans la deuxième moitié du XXe siècle.  Plusieurs interprètes renommées assurèrent en effet le succès et la pérennité de l’oeuvre : Leïla Ben Sedira (interprète de la 1 000e représentation en 1931) ; Renée Doria en 1944 ; Lily Pons en 1946 ; Pierrette Alarie en 1949 ; Mado Robin en 1956 ; Mady Mesplé en 1960 pour la 1 500e représentation de l’ouvrage.

L'air des Clochettes de Lakmé par Mady Mesplé en 1966

L’œuvre est par la suite quelque peu négligée, jusqu’à la toute fin du siècle, il y a déjà 30 ans : en 1995, l’Opéra Comique réveille l’intérêt pour Lakmé avec une nouvelle production dans laquelle alternent Natalie Dessay et Élizabeth Vidal. À  ces deux chanteuses a succédé depuis, entre autres interprètes, Sabine Devieilhe (en 2014 puis 2022, toujours salle Favart). En dehors de ces reprises, seuls survivaient l’Air des Clochettes, cheval de bataille de bien des sopranos colorature et le Duo des Fleurs, utilisé à tort et à travers par la publicité…

Affiche de la première de Lakmé (Théâtre national de l'Opéra-Comique, 1883)

Le reste de la production de Delibes, vous connaissez ?

Le disque a pu honorer certaines pièces pour orchestre, comme Le Pas des Fleurs (Richard Bonynge / Decca), composé pour une reprise du Corsaire de son maître Adolphe Adam, ou Le Roi s’amuse (Sir Thomas Beecham / EMI), ravissante musique de scène pour la pièce homonyme de Victor Hugo (qui avait fourni plus tôt le sujet du Rigoletto de Verdi.) Ajoutons encore la mélodie Les Filles de Cadix, sur un texte d’Alfred de Musset, reprise régulièrement par les sopranos, et c’est à peu près tout.

"Les Filles de Cadix" par Julie Fuchs en 2020.

Pourtant, au niveau de la musique vocale, on doit à Léo Delibes :

  • Deux opéras : Jean de Nivelle (1880), Lakmé (1883).
  • Neuf opéras-comiques : La Princesse Ravigote (œuvre perdue), Le Roi des montagnes (inachevé), Maître Griffard (1857), La Fille du Golfe (créée en 2014), Monsieur de Bonne-Etoile (1860), Le Jardinier et son Seigneur (1863), Le bœuf Apis (1865), La Cour du roi Pétaud (1869), Le Roi l’a dit (1873)
Le Roi l'a dit, valses pour piano (Escudier, 1873) - Source : Gallica / BnF
  • Dix opérettes : Le Don Juan suisse (œuvre perdue), Deux sous de charbon (1856), Deux vieilles gardes (1859), Six demoiselles à marier (1856), L’Omelette à la Follembuche (1859), Les Musiciens de l’orchestre (1861, en collaboration avec J. Offenbach, J. Erlanger et J-L. Hignard), Mon ami Pierrot (1862), Grande nouvelle (composée en 1864), Malbrough s’en va-t-en guerre (en collaboration avec Georges Bizet, E. Jonas et I. Legouix), L’Ecossais de Chatou (1869).
  • Un drame lyrique : Kassya (1893, œuvre posthume, achevée par Massenet)

La liste n’est pas exhaustive : il faut encore mentionner un prologue en vers, une comédie, une farce, sans omettre de la musique sacrée (une Messe Brève et un Ave verum corpus) et un corpus de mélodies (dont : Les Filles de Cadix, Eglogue, Bonjour Suzon, À ma mignonne…)

Enfant de chœur à la Madeleine, et plus tard, organiste à Saint-Pierre-de-Chaillot, Delibes fut nommé à 17 ans (1853) accompagnateur au Théâtre Lyrique, puis chef des chœurs à l’Opéra. Il succéda à Reber comme professeur au Conservatoire et au fauteuil de Victor Massé à l’Institut. Son maître, Adolphe Adam, lui ouvrit les portes de l’opérette et de l’opéra-comique et lui transmit son attrait pour la musique de ballet. Dans les revues et journaux de l’époque, on trouve des renseignements sur ses fonctions d’organiste, d’accompagnateur, de musicien. Sur lui-même, on ne trouve rien – ou si peu, qu’il demeure comme insaisissable…  Timide et hésitant, il s’est laissé mener par la vie plus qu’il ne l’a conduite, ce qui ne l’empêcha pas d’être heureux. Il épousa, en 1872, après de longs mois d’hésitation, Léontine Estelle Mesnage, fille d’une tragédienne de la Comédie-Française, et ce mariage lui assura une large aisance.

Delibes face à ses contemporains et à la postérité

Que pensaient ses contemporains de cet être aimable et effacé ? De passage à Paris, Rimski-Korsakov écrivit cette remarque laconique dans son autobiographie : « J’ai rencontré Léo Delibes, charmant homme, sans plus. » Le malentendu s’installait sournoisement.  Pourtant, le timide Léo Delibes pouvait « se lâcher », comme en témoigne l’évocation par Jacques Offenbach. Les fameux « Vendredis d’Offenbach », organisés à son domicile, au 4e étage du 11 rue Laffite à Paris, ont laissé des souvenirs tonitruants, où Delibes n’était pas le dernier à s’exprimer. Certain soir, celui-ci réclame en hurlant, « la polka des mirlitons ! » Une autre fois, une Symphonie de la basse-cour (qui n’a pas survécu) est composée en collaboration par les divers invités présents, où Delibes tient la partition d’un petit chien « qu’on lui a marché sur la patte » (dixit Offenbach)…

Delibes reste pourtant dans les mémoires comme un maître de la tradition musicale française, légère et mélodieuse, comme il le proclamait lui-même : « Pour ma part, je suis reconnaissant à Wagner des émotions très vives qu’il m’a fait ressentir, des enthousiasmes qu’il a soulevés en moi. Mais si, comme auditeur, j’ai voué au maître allemand une profonde admiration, je me refuse, comme producteur, à l’imiter. »

De là à décréter que Delibes est un « petit maître », que l’on considère d’un regard dédaigneux, il n’y a qu’un pas, parfois trop facilement franchi. Qu’on se souvienne en revanche que Tchaïkovski déclarait que son Lac des Cygnes n’était que boue, comparé à Sylvia et que jamais il ne l’aurait composé s’il avait connu au préalable la partition de La Nymphe de Diane. Stravinski quant à lui (excusez du peu…), demeurait béat d’admiration face aux trouvailles harmoniques de Delibes.

Comme le remarquait fort justement Benoît Duteurtre, dans une chronique de Classica en février 2019 : « Les continuels succès chorégraphiques de Coppélia et le retour épisodique de Lakmé ne devraient pas faire oublier maintes autres compositions, des opérettes de jeunesse aux chefs-d’œuvre de maturité comme Le Roi l’a dit ou Jean de Nivelle ».

Enfin, pour reprendre la remarque d’Éric-Emmanuel Schmitt (Classica, été 2020) : « Delibes accepte ses limites. (…) Bourgeois assumé, hédoniste revendiqué, jouisseur tempéré, le « petit maître » nous propose des petits bonheurs. Les méchants diront que le petit maître nous rend petits. Mais petit, qui ne l’est pas ? Et il faut parfois se recroqueviller avant de se redresser… ».

Le problème, c’est qu’à ce jour, concernant son œuvre lyrique, seule Lakmé bénéficie d’une discographie honorable. Les deux enregistrements existant du Roi l’a dit datent respectivement de 1956 et 1958. Quant aux enregistrements de l’opérette L’Omelette à la Follembûche et de la farce Le Serpent à plumes, ils remontent à 1973 et 1977.

Ces gravures, fort honorables, permettent d’entendre d’excellents artistes : Christiane Jacquin, Michel Sénéchal, Camille Maurane, Deva Dassy, Jeannine Micheau, Lina Dachary, Dominique Tirmont, Freda Betti, pour n’en citer qu’une poignée. Mais ces enregistrements sont un peu « datés » et mériteraient largement une revalorisation tant vocale qu’orchestrale. Et on adorerait découvrir enfin Jean de Nivelle[2], ou écouter dans de bonnes conditions L’Écossais de Chatou. Cette oeuvre fut donnée en version de concert par l’Orchestre lyrique de la RTF le 24 décembre 1964 (avec Dominique Tirmont, Lina Dachary, Michel Sénéchal, Robert Andreozzi et Freda Betti, dir. Pierre Michel Le Conte). Un enregistrement avait alors été effectué, mais elle mériterait les honneurs d’une nouvelle gravure .

On aimerait enfin réentendre Kassya, le drame lyrique achevé par Massenet qui mena à son terme son orchestration après la mort du musicien. Le festival de Radio France Occitanie Montpellier, à l’époque pas si lointaine où il s’intéressait encore à l’opéra, nous avait fait redécouvrir l’œuvre lors d’un concert en juillet 2018. En voici le prélude, gravé en 1971 par le London Symphony Orchestra placé sous la direction de Richard Bonynge, infatigable chercheur et découvreur de raretés. 

Lorsqu’on écoute les remarquables exhumations de l’opéra français réalisées par les équipes du Palazzetto Bru Zane ou de l’Opera Lafayette, cette compagnie d’opéra basée à Washington spécialisée dans les opéras français des XVIIe et XVIIIe siècles. on se dit que les chanteurs et les chanteuses pouvant revaloriser ce répertoire endormi existent ! L’heure de la résurrection lyrique de Delibes ne pourrait-elle pas sonner enfin ?

——————————————————————-

[1] Chœur des Bramanes, Lakmé, finale de l’acte II.

[2] Une version de concert et un enregistrement de cette œuvre sont prévus le 14 janvier 2026 à Budapest en janvier 2026 (Palazzetto Bru Zane). Dans la distribution, entre autres artistes, on note la présence de Cyrille Dubois, Mélissa Petit, Marie-Andrée Bouchard-Lesieur, Judith van Wanroij ou encore Tassis Christoyannis.

Discographie lyrique sélective de Léo Delibes

  • Messe brève pour voix de femmes et orgue – Michel Chapuis (orgue), le Chœur régional de Bourgogne, dir. Roger Toulet (1989, Euro Muses 2003)
  • Messe brève, version pour voix d’enfants et orgue – Yohann Vexo (orgue) et Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois, dir. Arnaud Riffet (2022, Psalmus)
  • Jardin intime, intégrale des 24 mélodies pour voix seule et piano,– Fanny Crouet (soprano), Artur Avanesov (piano), (2014, Suonicolori)
  • Le Roi l’a dit,– 3 mélodies Les filles de Cadix + Eglogue + Bonjour Suzon — par C. Supervia, M. Sénéchal, C. Jacquin… solistes, chœurs et orchestre Radio-Lyrique, dir. Jules Gressier (1956, Malibran).
  • Le Roi l’a dit* — L’omelette à la Follembuche° — Le serpent à plumes– par J. Micheau, M. Sénéchal, A. Martineau, L. Dachary, C. Jacquin, J. Mollien, C. Harbell, M. Stiot, J. Peyron… solistes, chœurs et Orchestre lyrique de l’ORTF, dir. A. Girard (1958 / Le Roi l’a dit) et J. Brebion (1973 & 1977 / les 2 opéras-bouffe) (1958*, 1973°, 1977, Musidisc Gaîté Lyrique, 202 392).
  • Lakmé
    Quatreprincipales versions intégrales :
  1. Mado Robin, Libero de Luca, Jean Borthayre, solistes, chœurs et orchestre de l’Opéra-Comique de Paris, dir. Georges Sébastian (1952, 2CD Naxos « Historical »)
  2. Joan Sutherland, Alain Vanzo, Gabriel Bacquier, solistes, chœurs et orchestre national de l’Opéra de Monte-Carlo, dir. Richard Bonynge (1967, 2CD Decca).
  3. Mady Mesplé, Charles Burles, Roger Soyer, solistes, chœurs et orchestre de l’Opéra-Comique de Paris, dir. Alain Lombard (1970, 2 CD EMI).
  4. Natalie Dessay, Gregory Kunde, José Van Dam, solistes, chœurs et orchestre du Capitole de Toulouse, dir. Michel Plasson (1997, 2CD EMI 7243).

Signalons enfin la parution en Blu-ray de la récente production proposée par l’Opéra Comique (mise en scène Laurent Pelly), avec un distribution de grande qualité : Sabine Devieilhe, Frédéric Antoun, Stéphane Degout, Ambroisine Bré.

  • Quant au fameux « airs des clochettes », il fit l’objet de gravures de la part de la plupart des sopranos colorature, de Maria Callas (en italien) à Édith Gruberova, Sumi Jo, Aida Garifulina, Sabine Devieilhe, sans oublier… la stupéfiante Florence Foster Jenkins !

Quelques anecdotes liées à la musique de Delibes

  • En 1957, la mélodie Les filles de Cadix est interprétée par Miles Davis et orchestrée par Gil Evans sous le titre The Maids of Cadiz (album Miles Ahead).
  • Un extrait du « Cortège de Bacchus », IIIe acte du ballet Sylvia ou la Nymphe de Diane, a servi de générique pour la série télé K2000.
  • Le 15 septembre 2009, lors de la célébration des 120 ans de la tour Eiffel, l’air des clochettes (interprété par Mady Mesplé) est utilisé pour illustrer musicalement cet événement.
  • Le « duo des fleurs » a quant à lui été entendu dans les films les plus divers : Le Lion de Ludovic Colbeau-Justin (2020) ; Murder Mystery 2 de Jeremy Garelick (2023) ; ou encore Superman returns de  Bryan Singer (2006). Surexploié par des créateurs de publicités en mal d’imagination, il a par ailleurs été utilisé dans onze publicités, vantant aussi bien des produits cosmétiques qu’une chaîne de fast food, une assurance, une marque automobile, ou les produits d’un éleveur de volailles breton.
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Jean-François Lavigne

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