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La Mélodie du bonheur casse la baraque sur la Canebière !

par Hervé Casini 26 mai 2025
par Hervé Casini 26 mai 2025

© Christian Dresse 2025

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La Mélodie du bonheur, Opéra-odéon de Marseille, 24 mai 2025

Soixante six ans après sa création sur Broadway et soixante après la sortie sur les écrans du film de Robert Wise, The Sound of Music (La Mélodie du bonheur), la dernière comédie musicale du célèbre tandem Rodgers et Hammerstein débarque enfin à Marseille, dans sa traduction française et dans une émouvante mise en scène de Carole Clin, pour le plus grand bonheur d’une salle pleine à craquer !

De tous les artisans de l’âge d’or de Broadway, Oscar Hammerstein II (1895-1960) est sans doute celui qui a le mieux réussi à transformer son sens aigu de l’humanisme et de la fraternité entre les individus en paroles intemporelles et inoubliables, de « Ol’Man River » (1927) composé pour Show Boat à « Climb Ev’ry Mountain », véritable hymne au dépassement de soi, qui vient clore, avec La Mélodie du bonheur (1959), une production impressionnante de plus de huit cent cinquante chansons écrites pour des compositeurs américains de l’envergure de Jerome Kern et, bien évidemment, de Richard Rodgers (1902-1979). C’est avec ce dernier que le duo Rodgers and Hammerstein connaîtra une postérité non démentie jusqu’à ce jour, inscrivant leur production dans le patrimoine musical nord-américain, des néons des théâtres de la 42e rue de New York jusqu’aux plus modestes universités américaines où leurs titres sont régulièrement repris.

S’il a fallu attendre, en France, l’ère Jean-Luc Choplin au théâtre du Châtelet pour voir, en 2009 puis en 2011, The Sound of Music dans sa version originale, les théâtres en région avaient déjà eu l’occasion de programmer La Mélodie du bonheur, en version française donc, et l’on se souvient, en particulier, d’une série de représentations de belle tenue à l’Opéra d’Avignon, en 2006.

Est-il nécessaire, enfin, de préciser que si ce chef-d’œuvre du genre jouit d’une telle popularité, c’est également – et en France, en particulier – grâce à l’extraordinaire succès du film de Robert Wise et à son casting exceptionnel, dominé par Julie Andrews en Maria Rainer (doublée pour les chansons en français par Mathé Altéry) et Christopher Plummer en capitaine Von Trapp, qui a enchanté des générations ?

Au vu des réactions d’un public où enfants et ados remplissaient, en cette matinée, les rangs du théâtre de l’Odéon et connaissaient souvent par cœur les paroles françaises de certains des tubes de ce show (« Do, Re, Mi », « Bonsoir, farewell », « Edelweiss »), on était agréablement surpris de constater que la Comédie Musicale de l’âge d’or avait encore de beaux jours devant elle !

Marseille qui, depuis quelques années, grâce au goût de Maurice Xiberras, directeur de l’Odéon et de l’Opéra, pour ce genre musical, a réussi à mettre à l’affiche des ouvrages tels que My Fair Lady, Hello, Dolly ! No, No, Nanette et La Cage aux folles, ne pouvait donc que poursuivre sur sa lancée avec La Mélodie du bonheur !

Deux maîtres d’œuvre à la manœuvre

C’est une vérité révélée que d’écrire que pour réussir un tel pari, il faut savoir d’emblée s’entourer de deux maîtres d’œuvres rompus à l’exercice : avec Carole Clin à la mise en scène et Didier Benetti aux commandes de l’orchestre de l’Opéra de Marseille, le public est particulièrement bien servi.

De la première, on connait largement la passion portée au Musical theatre, un répertoire dont elle maîtrise parfaitement les codes. Avec l’intelligence qui caractérise chacune de ses productions, Carole Clin sait prendre la mesure des limites logistiques d’un espace qu’elle parvient à parfaitement mettre en mouvement, donnant ainsi le tempo scénique d’une représentation sans aucun temps mort. Au fil des quelques trois heures de ce spectacle, l’œil se plait à suivre un mouvement perpétuel d’actions scéniques qui, au-delà d’un livret original particulièrement bien ficelé par Howard Lindsay et Russel Crouse, met en évidence la capacité chez la metteuse en scène à dérouler les nombreux climax d’une action dramatique qui va crescendo : dans des décors signés des Ateliers Sud Side qui permettent au spectateur ébahi de retrouver sur scène la construction gothique de l’abbaye de Nonnberg ou l’imposant escalier central de la demeure Von Trapp, sur fond suggestif d’un mapping nous faisant à l’occasion surplombler la vallée salzbourgeoise, on passe aisément du rire aux larmes – mais oui ! – et on retient souvent son souffle devant les actes de courage et de dépassement de soi, d’une simplicité bouleversante, des principaux protagonistes. Là encore, la mise en scène sait braquer, au moment opportun, le projecteur au détour d’une phrase, s’appuyant sur le regard des interprètes voire sur la simple sonorité d’un moteur inquiétant de voiture ou l’apparition brutale d’emblèmes de triste mémoire. Autant d’instants qui resteront à l’esprit, une fois le rideau retombé.

De Didier Benetti, on a déjà eu l’occasion de louer, à de nombreuses reprises, le sens inné de la pulsation rythmique et le souci constant d’établir une parfaite cohésion entre les diverses sections de la phalange orchestrale et du plateau. C’est encore davantage le cas dans ce spectacle où la parfaite collaboration entre Rodgers, Hammerstein et leurs librettistes rend indispensable la création d’un environnement sonore qui doit impérativement faire entendre le son mais également le mot ! Fort d’une expérience aguerrie, le chef d’orchestre permet ainsi à l’auditeur d’être transporté dans un univers sonore qu’il serait erroné de considérer comme de la musique « facile » : c’est, en effet, à l’écoute des plus grands maîtres qu’a évolué Richard Rodgers, new yorkais d’origine juive, connaisseur de l’opéra, du lied, de la musique sacrée, du ballet et de la musique de son temps !

Un plateau brillant d’un pur éclat

Quelle belle et émouvante distribution on trouve ici et ce, dans le moindre de ses rôles !

C’est tout d’abord avec un grand plaisir que l’on retrouve Claude Deschamps, familier des emplois de fantaisiste, qui avec Max, le majordome des Von Trapp, embrasse un pur rôle de composition, tout d’abord amusant puis plus attristant, à la fin de l’ouvrage, au moment où arrive l’heure des choix. De même de Carole Clin qui, en plus de la mise en scène, donne au personnage de Madame Schmidt, la femme de charge, le relief qui convient, en particulier lorsque la situation politique rattrape la douce quiétude de la maisonnée.

Dans des rôles à l’impact dramatique encore plus souligné par le livret, Philippe Béranger (Zeller) et Jean-Luc Epitalon (l’amiral Von Schreiber et le baron Eberfeld) font monter la tension de plusieurs crans.

Accompagné comme il se doit par l’effectif féminin du Chœur phocéen, parfaitement coordonné par Rémy Littolff, le chant de Soeur Marguerite (Sabrina Kilouli), Soeur Sophia (Esma Mehdaoui) et Soeur Berthe (Manon Pizzichemi) constitue un fort bel ensemble, dans le Grégorien pur jus du « Dixit Dominus » puis dans l’« Alleluia » à la beauté simple qui ouvrent le spectacle. En outre, l’abattage scénique de ces sympathiques nonnes achève d’emporter l’adhésion.

Autre plaisir partagé par l’ensemble du public : le couple de jeunes premiers – bien éphémère ! – constitué par la Liesl de Jade Viards et le Rolf de Jean Goltier. Dans le duo « Seize ans…et bientôt dix-sept ans » à l’écriture pimpante et délicieusement rythmée mais également à travers une psychologie évoluant tout au long de l’œuvre, ces deux-là renouent avec la grande tradition de Broadway, mêlant chant et pas de danse avec un naturel confondant. On adore.

De même, on ressort bluffé par l’abattage scénique et vocal de Fabrice Todaro et Perrine Cabassud ! Dans des rôles trouvant dans la version scénique une épaisseur psychologique bien plus intéressante que dans l’adaptation filmée, le producteur de spectacle Max Detweiler (dont le prénom pourrait rappeler celui de l’un des fondateurs du festival de Salzbourg, Max Reinhardt) et la baronne Elsa Schraeder savent gagner en épaisseur et faire finalement preuve de clairvoyance dans leurs choix : en plus, leur duo « Comment l’amour peut-il survivre ? » (« How Can Love Survive ? » dans la version originale) à l’écriture swinguante en diable, est ici conservé. Que du bonheur !

Comme c’est souvent le cas, le rôle de la Mère Abbesse est attribué à une artiste lyrique de premier plan, en la personne de Lucie Roche. Avec une voix qui sait parfaitement alléger, dans cet emploi, un ambitus que l’on connait par ailleurs important[1], la mezzo-soprano marseillaise prend visiblement du plaisir dans un rôle qui lui permet, dans la première partie du spectacle, de reprendre en duo avec l’héroïne principale le standard « Mes joies quotidiennes » (« My Favorite Things ») mais qui bouleverse également l’auditoire par la noblesse d’un chant racé, totalement adapté au célébrissime « De plaine en montagne » (« Climb Ev’ry Mountain ») dont la reprise vient clore la partition.

Pas de représentation réussie de La Mélodie du bonheur sans un cast d’enfants Von Trapp capables, dès leur entrée en scène, de capter la bienveillance des spectateurs : placés sous la direction artistique de Samuel Coquard, les jeunes chanteurs de la Maîtrise des Bouches du Rhône sont ici d’une parfaite justesse vocale et évoluent sur scène avec un naturel admirable[2].

Nous avions personnellement découvert Sébastien Lemoine, en septembre 2003, à l’abbaye de Royaumont, dans une inoubliable master class consacrée au répertoire de Leonard Bernstein, animée par la grandissime Kim Criswell, l’une des icônes du théâtre musical anglo-saxon. Depuis lors, cet attachant interprète a fait le tour du monde – en particulier dans Wonderful Town[3] mais aussi grâce à son groupe vocal « Les Stentors » – et donne, par le mélange d’un étonnant charisme scénique et d’un timbre naturel de baryton martin, un bel exemple de ce que peut être un authentique chanteur-acteur. Dès son apparition en scène, on est frappé par une voix parlée dont les résonateurs captent immédiatement l’attention de toute la salle. Avec un personnage à l’envergure psychologique aussi intéressante que le capitaine Von Trapp, Sébastien Lemoine est ici comme un poisson dans l’eau et nous sommes prêts à parier que le public gardera longtemps dans l’oreille le vibrant plaidoyer au courage que lui permet le texte à de nombreuses occasions. Tout serait ainsi à commenter dans une interprétation scénique où chaque inflexion de voix, chaque expression d’un visage s’illuminant soudain – dans un baiser amoureux avec Julie Morgane comme nous en avions rarement vu sur cette scène ! – trouve sa pleine justification dans la philosophie d’Hammerstein.

Que dire, en outre, du ländler[4] dansé par les deux principaux protagonistes avec une assurance qui laisse pantois ?

C’est, enfin, avec une force de conviction n’ayant d’égale que la bouleversante simplicité qui l’anime, qu’« Edelweiss », l’une des pépites de la partition, est chanté à fleur de lèvres par un artiste à l’engagement décidément peu commun.

Dès les premiers accents de « Colline que j’aime » (La chanson-titre dans l’original américain), on est scotché par la technique avec laquelle Julie Morgane sait projeter une voix que l’on croyait connaitre, le plus souvent, à travers des rôles de fantaisiste – dont elle continue à être familière – et dont on redécouvre, ici, le legato à la musicalité sans faille. Dans un rôle qui semble taillé sur mesure pour elle, alternant des hits et des ensembles du calibre de « Mes joies quotidiennes » ou de « Do, Re, Mi » en passant par un « Yodel » aux onomatopées réjouissantes, Julie Morgane est Maria Rainer. Sans jamais perdre de vue l’indispensable spontanéité du personnage, véritable petit « feux-follet » décrit dans le livret, elle sait nous entraîner de la gaieté insouciante de la première partie à la gravité bien présente à la fin de l’ouvrage, en présentant à des spectateurs de tous âges une palette de sentiments éternels. Sans nul doute, une consécration vocale et scénique dans un rôle que Julie Morgane aurait intérêt à reprendre car elle y est, d’ores et déjà, l’une des plus libres et radieuses titulaires que l’on y ait entendu, en France comme à l’étranger.

En quittant une salle chauffée à blanc et n’en finissant plus d’applaudir l’ensemble de ce plateau sans faille, on trouvait dommage qu’il n’y ait que deux représentations pour un si beau spectacle : une reprise est donc vivement souhaitée dans les saisons à venir !

————————————————————————————————

[1] Lucie Roche incarnera ainsi la saison prochaine, à l’Opéra de Marseille, Flosshilde, l’une des  filles du Rhin, dans Das Rheingold mais, surtout, Madame de Croissy dans Dialogues des carmélites.

[2] Un deuxième cast était à l’affiche pour la deuxième représentation.

[3] L’Opéra de Marseille a eu l’occasion de distribuer Sébastien Lemoine dès un récital donné en 2004, au Grand Foyer, où il interprétait « La mort de Don Quichotte » de Jacques Ibert. L’artiste sera par ailleurs de nouveau l’affiche, la saison prochaine, dans l’opérette de Francis Lopez Andalousie.

[4] Danse traditionnelle autrichienne à trois temps, au tempo plus lent que celui de la valse.

Les artistes

Maria Rainer : Julie Morgane
La Mère Abbesse : Lucie Roche
La baronne Elsa Schraeder : Perrine Cabassud
Madame Schmidt : Carole Clin
Liesl Von Trapp : Jade Viards
Sœur Marguerite : Sabrina Kilouli
Soeur Sophia : Esma Mehdaoui
Soeur Berthe : Manon Pizzichemi
Le capitaine Von Trapp : Sébastien Lemoine
Max Detweiler : Fabrice Todaro
Zeller : Philippe Béranger
Amiral Von Schreiber / Baron Eberfeld : Jean-Luc Epitalon
Frantz : Claude Deschamps
Rolph : Jean Goltier

Les enfants Von Trapp (cast 1de la Maîtrise des Bouches-du-Rhône, direction Samuel Coquard) :
Friedrich : Timéo Fernandez
Louisa : Eloise Siliveri
Kurt : Noé Winterhalter
Brigitta : Safia Cheboub
Marta : Gabrielle Cuggia
Gretel : Clémence Cuggia

Orchestre de l’Opéra de Marseille, direction : Didier Benetti
Chœur Phocéen, direction : Rémy Littolff
Mise en scène : Carole Clin
Décors : Les Ateliers Sud Side
Costumes : Opéra de Marseille
Régisseuse de production : Isabelle Dolivet

Le programme

La Mélodie du Bonheur (The Sound of Music)

Comédie musicale de Richard Rodgers, paroles d’Oscar Hammerstein II, livret de Howard Lindsay et Russel Crouse d’après La Famille des chanteurs Trapp (The Trapp Family Singers) de Maria Augusta Trapp, créée au Lunt-Fontanne Theatre de Broadway (New York) le19 novembre 1959 
La Mélodie du Bonheur est présentée selon un accord avec Concord Theatricals Ltd. pour le compte de The Rodgers & Hammerstein Organization

Opéra-odéon de Marseille, représentation du samedi 24 mai 2025.

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Hervé Casini

Hervé Casini est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence, docteur en littérature française à Aix-Marseille Université et Secrétaire Général du Museon Arlaten (Musée d’ethnographie provençale). Collaborateur de diverses revues (Revue Marseille, Opérette-Théâtre Musical, Résonances Lyriques…), il anime un séminaire consacré au « Voyage lyrique à travers l’Europe (XIXe-XXe siècle) à l’Université d’Aix-Marseille et est régulièrement amené à collaborer avec des théâtres et associations lyriques dans le cadre de conférences et colloques.

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