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Rendre à César…

par Stéphane Lelièvre 20 juillet 2021
par Stéphane Lelièvre 20 juillet 2021
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Depuis au moins quelque 30 ans, les livrets de œuvres d’Offenbach sont adaptés et modernisés (mais certainement pas « dépoussiérés » !), selon un procédé qu’on peut apprécier ou non, mais qui ne laisse pas d’interroger (pourquoi les livrets des œuvres d’Offenbach ? Parce qu’il s’agit d’œuvres bouffes et donc moins importantes, moins « intouchables » que celles du genre « sérieux » ?) Quoi qu’il en soit, celui de La Belle Hélène récemment donnée au Théâtre des Champs-Élysées puis à l’Auditorium du Nouveau Siècle n’échappe pas à la règle.

Ce qui chiffonne, c’est la façon dont le rôle dévolu à l’arrangeur/adaptateur Lionel Rougerie est défini : « livret mis à jour par Lionel Rougerie », lit-on sur le site du TCE. Curieuse notion  (réécrit-on L’Orestie d’Eschyle , Phèdre de Racine ou Le Temps retrouvé de Proust pour les « mettre à jour » ?), mais soit… En revanche, le site de l’Orchestre National de Lille où est présenté le spectacle annonce tout simplement « la création d’un opéra-bouffe de Jacques Offenbach et Lionel Rougerie ». Exeunt Meilhac et Halévy, dont les noms ne sont même pas mentionnés, ni dans le programme, ni, plus curieux encore, dans le PDF des textes chantés (où rien du texte original n’a été changé) !

 

Certes Lionel Rougerie a retravaillé le texte, en remplaçant par exemple la « locomotive » de la charade par « hydroxychloroquine », etc. etc. Mais enfin l’idée de départ est la même que celle de Meilhac et Halévy, le titre de son opéra-bouffe est le même, la tonalité parodique et burlesque est la même, la trame est la même, les paroles chantées sont les mêmes… Que les noms des deux librettistes français soient rayés d’un simple trait de plume nous semble relever, au mieux, de la maladresse…

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Stéphane Lelièvre

Stéphane Lelièvre est maître de conférences en littérature comparée, responsable de l’équipe « Littérature et Musique » du Centre de Recherche en Littérature Comparée de la Faculté des Lettres de Sorbonne-Université. Il a publié plusieurs ouvrages et articles dans des revues comparatistes ou musicologiques et collabore fréquemment avec divers opéras pour la rédaction de programmes de salle (Opéra national de Paris, Opéra-Comique, Opéra national du Rhin,...) Il est co-fondateur et rédacteur en chef de Première Loge.

1 commentaire

Michel Marion 21 juillet 2021 - 12 h 23 min

À la fin des années 90, une mise en scène de La Mouette par un metteur en scène à la mode (Quid devenu ?) se jouait sur un texte revu et corrigé, au point que les annonces avaient fini par parler de La Mouette d’après Tchekov. J’avais proposé Le Goéland de Machin, mais m’étais mis à dos les fans du petit génie.
Lors d’un stage de lycéens avec la troupe, un de mes jeunes a demandé si ce qui semblait normal pour un texte traduit, verrait subir pour un texte français le même traitement. Un comédien extasié (Machin devait avoir mieux à faire) a déclaré qu’on pourrait dépoussiérer Molière ! Le même gamin m’a demandé si la troupe avait un gourou… Il y a peu, j’ai appris qu’on traduisait Molière en français d’aujourd’hui 8les étrangers ! La langue de Molière !?.!

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