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LES NUITS D’ÉTÉ, Berlioz – dossier

par Stéphane Lelièvre 12 novembre 2020
par Stéphane Lelièvre 12 novembre 2020
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Cycle de 6 mélodies d’Hector Berlioz (composées entre 1838 et 1841) sur des poèmes de Théophile Gautier. 

Le compositeur

Hector Berlioz (1803-1869)

Berlioz incarne l’image du musicien romantique français. Fasciné par l’Art – et pas seulement la musique : il vouait une admiration sans borne à Shakespeare, Virgile ou Goethe –, il abandonne très vite les études de médecine qu’il avait entreprises pour se consacrer à la musique.
Compositeur et écrivain (Les Soirées de l’orchestre : 1852 ; Les Grotesques de la musique : 1859 ; Mémoires : 1870), il fut aussi chef d’orchestre et critique musical, notamment pour la Gazette musicale et le Journal des débats. Il s’illustra aussi bien dans le genre symphonique (La Symphonie fantastique : 1830), la musique sacrée (Requiem : 1837), la mélodie (Les Nuits d’été, composées entre 1834 et 1840 ), la musique instrumentale (Harold en Italie : 1834), l’oratorio (L’Enfance du Christ : 1854) que dans l’opéra

 (Benvenuto Cellini : 1838 ; Les Troyens : 1863 pour les seuls « Troyens à Carthage »).
Adulé par les uns, moqué par les autres (la critique, dans son ensemble, lui fut longtemps hostile), sa vie fut une alternance d’échecs (Benvenuto Cellini), de succès (La Symphonie fantastique, L’Enfance du Christ, ses tournées européennes) ou de déceptions (l’impossibilité de monter son chef-d’œuvre dans le genre lyrique : Les Troyens). Il est élu membre de l’Institut en 1856.

Le poète

Théophile Gautier (1811-1872)

Il est, dans sa jeunesse, l’un des plus ardents partisans du Romantisme (il défend avec enthousiasme la cause de Victor Hugo lors de la « bataille d’Hernani »), puis, suite à une succession de voyages à travers l’Europe, voue un véritable culte à l’art (littérature mais aussi peinture et musique), qui le placera à la tête du mouvement dit de « l’art pour l’art ». Précurseur de Leconte de Lisle et du groupe du Parnasse, il fit également l’objet de l’admiration de Baudelaire qui dédie ses Fleurs du mal « au poète impeccable, au parfait magicien ès Lettres françaises, à [s]on très cher et très vénéré maître et ami Théophile Gautier ». Théophile Gautier est l’auteur de contes fantastiques (Spirite : 1866), de romans (Le Capitaine Fracasse : 1863), de recueils de poésies (Émaux et Camées : 1852).

La création

 Les Nuits d’été sont composées entre 1838 et 1841. Les mélodies ont été créées indépendamment les unes des autres. Elles sont dédiées à Louise Bertin, fille du directeur du Journal des débats et compositrice, que Hugo préféra à Rossini et Meyerbeer pour écrire un opéra d’après Notre-Dame de Paris (La Esmeralda, 1836).

• 8 novembre 1840, Paris : création du « Spectre de la rose » et d’ « Absence ».
• 23 février 1843, Leipzig : création de la version orchestrée d’ « Absence » par Marie Recio, maîtresse de Berlioz, qu’il épousera en 1854 – et dont il disait qu’elle « miaulait comme deux douzaines de
chats » !
• 19 novembre 1843, Paris : création d’ « Absence » dans la version pour ténor, par Gilbert Duprez.
• 6 février 1856, Gotha : création de la version orchestrée du « Spectre de la rose » par Anna Juliane Bochkoltz-Falconi.

Les poèmes

Écrits à des dates diverses, ils ont été regroupés par Gautier dans le recueil La Comédie de la mort (1838), avec parfois des titres différents de ceux retenus par B erlioz(« Villanelle rytmique » pour « Villanelle », « Lamento – Chanson du pêcheur » pour « Sur les lagunes », « Lamento » pour « Au cimetière : clair de lune », « Barcarolle » pour « L’Ile inconnue»). Le titre Les Nuits d’été ne correspond pas au titre d’un recueil de poèmes signés Théophle Gautier.

N.B. : Nous proposons ici les versions originales des poèmes, parfois légèrement modifiées dans les mélodies de Berlioz.

I. Villanelle
Quand viendra la saison nouvelle,
Quand auront disparu les froids,
Tous les deux, nous irons, ma belle,
Pour cueillir le muguet au bois ;
Sous nos pieds égrenant les perles
Que l’on voit au matin trembler,
Nous irons écouter les merles
                  Siffler.

Le printemps est venu, ma belle,
C’est le mois des amants béni,
Et l’oiseau, satinant son aile,
Dit des vers au rebord du nid.
Oh ! Viens donc sur le banc de mousse
Pour parler de nos beaux amours,
Et dis-moi de ta voix si douce :
             « Toujours ! »

Loin, bien loin, égarant nos courses,
Faisons fuir le lapin caché
Et le daim au miroir des sources
Admirant son grand bois penché ;
Puis chez nous tout joyeux, tout aises,
En panier enlaçant nos doigts,
Revenons rapportant des fraises
                Des bois.

II. Le Spectre de la rose
Soulève ta paupière close
Qu’effleure un songe virginal ;
Je suis le spectre d’une rose
Que tu portais hier au bal.
Tu me pris encore emperlée
Des pleurs d’argent de l’arrosoir,
Et parmi la fête étoilée
Tu me promenas tout le soir.

Ô toi qui de ma mort fus cause,
Sans que tu puisses le chasser
Toute la nuit mon spectre rose
À ton chevet viendra danser.
Mais ne crains rien, je ne réclame
Ni messe, ni De Profundis ;
Ce léger parfum est mon âme
Et j’arrive du paradis.

Mon destin fut digne d’envie :
Pour avoir un trépas si beau,
Plus d’un aurait donné sa vie,
Car j’ai ta gorge pour tombeau,
Et sur l’albâtre où je repose
Un poète avec un baiser
Ecrivit : Ci-gît une rose
Que tous les rois vont jalouser.

III. Lamento (Sur les lagunes)
Ma belle amie est morte :
Je pleurerai toujours ;
Sous la tombe elle emporte
Mon âme et mes amours.
Dans le ciel, sans m’attendre,
Elle s’en retourna ;
L’ange qui l’emmena
Ne voulut pas me prendre.
Que mon sort est amer !
Ah ! Sans amour, s’en aller sur la mer !

La blanche créature
Est couchée au cercueil.
Comme dans la nature
Tout me paraît en deuil !
La colombe oubliée
Pleure et songe à l’absent ;
Mon âme pleure et sent
Qu’elle est dépareillée.
Que mon sort est amer !
Ah ! Sans amour, s’en aller sur la mer !

Sur moi la nuit immense
S’étend comme un linceul ;
Je chante ma romance
Que le ciel entend seul.
Ah ! Comme elle était belle
Et comme je l’aimais !
Je n’aimerai jamais
Une femme autant qu’elle.
Que mon sort est amer !
Ah ! Sans amour, s’en aller sur la mer !

IV. Absence
Reviens, reviens, ma bien-aimée !
Comme une fleur loin du soleil,
La fleur de ma vie est fermée
Loin de ton sourire vermeil.

Entre nos cœurs tant de distance !
Tant d’espace entre nos baisers !
Ô sort amer ! Ô dure absence !
Ô grands désirs inapaisés !

D’ici là-bas, que de campagnes,
Que de villes et de hameaux,
Que de vallons et de montagnes,
À lasser le pied des chevaux !

Au pays qui me prend ma belle,
Hélas ! Si je pouvais aller ;
Et si mon corps avait une aile
Comme mon âme pour voler !

Par-dessus les vertes collines,
Les montagnes au front d’azur,
Les champs rayés et les ravines,
J’irais d’un vol rapide et sûr.

Le corps ne suit pas la pensée ;
Pour moi, mon âme, va tout droit,
Comme une colombe blessée,
S’abattre au rebord de son toit.

Descends dans sa gorge divine,
Blonde et fauve comme de l’or,
Douce comme un duvet d’hermine,
Sa gorge, mon royal trésor ;

Et dis, mon âme, à cette belle :
« Tu sais bien qu’il compte les jours,
Ô ma colombe ! À tire d’aile
Retourne au nid de nos amours. »

[NB: les strophes en italique n’ont pas été mises en musique par Berlioz.]

V. Lamento (« Au cimetière : clair de lune »)
Connaissez-vous la blanche tombe
Où flotte avec un son plaintif
L’ombre d’un if ?
Sur l’if, une pâle colombe,
Triste et seule, au soleil couchant,
Chante son chant :

Un air maladivement tendre,
À la fois charmant et fatal,
Qui vous fait mal,
Et qu’on voudrait toujours entendre ;
Un air, comme en soupire aux cieux
L’ange amoureux.

On dirait que l’âme éveillée
Pleure sous terre à l’unisson
De la chanson,
Et du malheur d’être oubliée
Se plaint dans un roucoulement
Bien doucement.

Sur les ailes de la musique
On sent lentement revenir
Un souvenir ;
Une ombre de forme angélique
Passe dans un rayon tremblant,
En voile blanc.

Les belles-de-nuit, demi-closes,
Jettent leur parfum faible et doux
Autour de vous,
Et le fantôme aux molles poses
Murmure en vous tendant les bras :
« Tu reviendras ? »


Oh ! jamais plus, près de la tombe,
Je n’irai, quand descend le soir
Au manteau noir,
Ecouter la pâle colombe
Chanter sur la branche de l’if
Son chant plaintif !

VI. Barcarolle (L’Ile inconnue)
Dites, la jeune belle !
Où voulez-vous aller ?
La voile ouvre son aile,
La brise va souffler !

L’aviron est d’ivoire,
Le pavillon de moire,
Le gouvernail d’or fin ;
J’ai pour lest une orange,
Pour voile une aile d’ange,
Pour mousse un séraphin.

Dites, la jeune belle !
Où voulez-vous aller ?
La voile ouvre son aile,
La brise va souffler !

Est-ce dans la Baltique,
Sur la mer Pacifique,
Dans l’île de Java ?
Ou bien dans la Norvège,
Cueillir la fleur de neige,
Ou la fleur d’Angsoka ?

Dites, la jeune belle !
Où voulez-vous aller ?
La voile ouvre son aile,
La brise va souffler !

— Menez-moi, dit la belle,
À la rive fidèle
Où l’on aime toujours.
— Cette rive, ma chère,
On ne la connaît guère
Au pays des amours.

La partition

Même si le cycle fut initialement conçu pour voix et piano, c’est la version orchestrée que l’on entend le plus souvent de nos jours. De fait, l’orchestre des Nuits d’été, chambriste, est d’une infinie délicatesse. Réduit, il n’est par ailleurs jamais sollicité dans son ensemble et ne comporte aucune percussion. Il excelle à créer l’atmosphère propre à chaque pièce et dialogue subtilement avec la voix sans jamais la couvrir.
Initialement, l’œuvre était destinée à une voix de ténor ou de mezzo-soprano. Mais dans la version orchestrée, les mélodies sont réparties entre des voix différentes. Les exécutions modernes confient généralement le cycle à une seule et même voix , le plus souvent celle d’un mezzo-soprano.

La première mélodie est la seule à envisager l’amour sous un angle heureux. Les nombreuses et subtiles modulations, l’orchestration très légère confère à la pièce un aspect tendre, bucolique et fuyant. Les cinq autres mélodies sont d’une tonalité plus grave, évoquant le fantôme d’une rose morte pour avoir été cueillie et portée par une jeune fille lors d’un bal (« Le Spectre de la rose »), rappelant, certes sur un ton badin, l’impossible fidélité en amour (« L’Ile inconnue »), ravivant les douleurs liées à la séparation (« Absence »), voire au deuil (« Sur les lagunes », « Au cimetière : clair de lune »).
L’écriture berliozienne suggère admirablement le cadre, la situation, les sentiments évoqués par les poèmes. Ainsi « L’Ile inconnue », par son son allant irrésistible, évoque musicalement un bateau fouetté par le vent voguant sur la mer ; l’accablement du narrateur, abattu par l’absence de la bien-aimée, est suggéré par le retour lancinant, non prévu par Gautier, de la première strophe d’ « Absence » (« Reviens, reviens, ma bien-aimée ! / Comme une fleur loin du soleil, / La fleur de ma vie est fermée / Loin de ton sourire vermeil »), telle une douloureuse idée fixe. « Sur les lagunes » et « Au cimetière : clair de lune » dépeignent quant à eux deux formes de souffrances amoureuses très différentes. Le désespoir de « Au cimetière » est statique : le narrateur semble cette fois littéralement abattu et comme désincarné, la voix égrainant les premiers mots du poème à la façon d’une d’récitation déclamée de façon quasi fixe, atone. Le désespoir de « Sur les lagunes » est quant à lui dramatique, agité, et donne lieu à de puissantes envolées lyriques : « Ah ! comme elle était belle, / Et comme je l’aimais ! ». Il trouve son acmé dans la phrase musicale descendante : « Ah ! Sans amour s’en aller sur la mer », un vers emprunté par Gautier à « Doge et dogaresse » des contes des Frères de Saint-Sérapion (E.T.A. Hoffmann) où il figure en italien : Ah ! senza amare / Andare sul mare… La fin de la mélodie, qui s’éteint imperceptiblement (ne s’entendent plus que quelques bribes de mots, de mélodie) suggère admirablement aussi bien la perte du poète dans ses pensées douloureuses que l’issue possiblement tragique d’un voyage sur mer mortifère.

Les Nuits d’été présentent une puissance d’émotion, une teneur poétique, une science de l’écriture très supérieures à ce que donnaient à entendre les romances de l’époque, et ouvrent la voie à la mélodie française qui ne fleurira que plusieurs décennies plus tard.

Pour écouter l'œuvre

Version  mezzo-soprano / piano

Marie-Nicole Lemieux, Daniel Blumenthal, Cyprès, 2000

Versions soprano ou mezzo-soprano / orchestre

Régine Crespin,  Orchestre de la Suisse Romande, dir. Ernest Ansermet, Decca, 1963

Véronique Gens, Orchestre de l’Opéra national de Lyon, dir. Louis Langrée, Virgin, 2001

Bernarda Fink, Deutsches Symphonie-Orchester, dir. Kent Nagano, Harmonia Mundi, 2006

Version ténor / orchestre

Nicolai Gedda, Swedish Radio Symphony Orchestra, dir.  Silvio Varviso

Version baryton / piano

José van Dam, Jean-Philippe Collard, EMI, 1989

Version baryton / orchestre

Stéphane Degout, Les Siècles, dir. François-Xavier Roth
Harmonia Mundi, 2018

Version orchestrée originale pour 4 voix

Sheila Armstrong, soprano, Josephine Veasey, mezzo-soprano, Frank Patterson, ténor, John Shirley-Quirk, basse. London Symphony Orchestra, dir. Colin Davis. Philips (Mélodies complètes avec orchestre)

Diane Montague, mezzo-soprano, Catherine Robbin, mezzo-soprano, Howard Crook, ténor, Gilles Cachemaille, baryton, Orchestre de l’Opéra de Lyon, dir. John Eliot Gardiner, Erato, 1989

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BerliozMélodies
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Stéphane Lelièvre

Stéphane Lelièvre est maître de conférences en littérature comparée, responsable de l’équipe « Littérature et Musique » du Centre de Recherche en Littérature Comparée de la Faculté des Lettres de Sorbonne-Université. Il a publié plusieurs ouvrages et articles dans des revues comparatistes ou musicologiques et collabore fréquemment avec divers opéras pour la rédaction de programmes de salle (Opéra national de Paris, Opéra-Comique, Opéra national du Rhin,...) Il est co-fondateur et rédacteur en chef de Première Loge.

4 commentaires

Cacoton 1 septembre 2024 - 15 h 46 min

Et la superbe version dirigée par Colin Davis avec 4 artistes différents (Veasey, Armstrong, Patterson et Shirley-Quirk) ne mérite pas d’être citée ???

Répondre
Stéphane Lelièvre 1 septembre 2024 - 15 h 50 min

Si bien sûr cher Cacoton, un grand merci de réparer cet oubli ! (que vous pourriez cependant me signaler de façon plus polie… ) Bien à vous !

Répondre
Hubert Alles 25 avril 2025 - 17 h 22 min

Chef d’œuvre absolu que je (re)découvre. A titre de compléments :

http://musicweb-international.com/classrev/2019/Aug/Berlioz_nuits_survey.pdf

https://www.youtube.com/watch?v=TcTAbZ5lgbI

Et merci pour ce complément d’information bien instructif. Revisite certaine.

Répondre
Hubert Alles 25 avril 2025 - 17 h 39 min

Au hasard des trouvailles, à l’instant… : Berlioz « … violemment opposé au « choléra républicain », lui ont valu le REJET de la France … « de la république » !!! »

Bref, antidémocrate décomplexé, je savoure cette heureuse saillie (quand bien même accélérera-t-elle la suppression de ce/ces commentaires… ce qui aura pour effet de renforcer mon opinion sur « la liberté d’expression » de cette République… (Dieu merci !) de plus en plus honnie, ailleurs que dans le bac à sable de la merdiacratie.

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