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Vanessa de Barber à Lisbonne : saudade américaine

par Pierre Brévignon 4 novembre 2025
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© Irmin Kerck

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Vanessa, Lisbonne, Teatro Muncipal São Luiz, vendredi 31 octobre et samedi 1er novembre 2025

Soirée événement pour la création portugaise de Vanessa de Samuel Barber, le « premier grand opéra américain » du XXe siècle.

Une rareté... et une anomalie

Le dynamisme et l’audace d’Opera do Castelo, la société de production à l’origine entre autres de l’OperaFest Lisboa, ne se démentent décidément jamais. Cet été, elle offrait au public portugais une production remarquable du Julie de Philippe Boesmans en création nationale ; aujourd’hui, fruit des inlassables efforts de sa directrice Catarina Molder, elle fait de nouveau œuvre pionnière en présentant Vanessa de Samuel Barber, soixante-sept ans après sa création new-yorkaise (et sa création au Festival de Salzbourg). Qu’un opéra aussi immédiatement séduisant connaisse des premières si tardives et ne soit pas encore entré au répertoire des grandes salles lyriques européennes demeure un mystère. Manque d’imagination des programmateurs ? Paresse à explorer la forêt cachée par l’arbre – pourtant maigrelet – de l’Adagio pour cordes ? En France, il aura fallu attendre le XXIe siècle (Metz en 2002, Strasbourg et Mulhouse en 2003, Herblay en 2012 dans la mise en scène de Bérénice Collet) pour assister aux premières productions de l’œuvre. L’Opéra de Monte-Carlo l’a également accueillie en 2001, le Concertgebouw d’Amsterdam en 2004, l’Opéra de Francfort en 2012, le Festival de Glyndebourne en 2018… Entre chacune de ces dates, l’œuvre semble errer dans un purgatoire où elle n’a, nous semble-t-il, rien à faire. Les deux représentations qu’il nous a été donné de voir au Teatro Muncipal São Luiz de Lisbonne ont le mérite d’ajouter une pièce convaincante au dossier de la défense – et d’occuper une place de choix dans notre panthéon personnel des soirées-événements.

Une commande détournée

Lorsque, à partir de 1956, Barber compose son premier opéra, cela fait deux décennies qu’il est l’un des compositeurs les plus en vue des États-Unis. L’ex-étudiant prodige du Curtis Institute de Philadelphie, qui a vu ses œuvres orchestrales commandées et créées par des chefs prestigieux – au premier rang desquels Arturo Toscanini, Artur Rodzinsky et Serge Koussevitzky -, est courtisé depuis plusieurs années par la direction du Metropolitan Opera de New York pour écrire son premier ouvrage lyrique. L’enjeu est de taille : rompre avec le modèle européen pour créer le premier opéra « authentiquement américain » dans son langage comme dans sa thématique (l’image peu flatteuse de l’Amérique renvoyée par Porgy and Bess de Gershwin ne peut y prétendre, l’œuvre restant en outre ancrée dans l’esthétique du musical). Après avoir envisagé de collaborer avec Dylan Thomas, Thornton Wilder, Stephen Spender puis James Agee, Barber se tourne finalement vers son compagnon, le compositeur Gian Carlo Menotti, dont l’opéra The Consul a été couronné six ans auparavant d’un prix Pulitzer. Et les libertés prises avec le cahier des charges du Metropolitan montrent combien les deux hommes se sentent en position de force dans cette commande : loin d’un livret calibré pour l’Oncle Sam, Menotti s’inspire d’une nouvelle tirée des Sept Contes Gothiques de Karen Blixen et campe son histoire « dans un pays nordique, en 1905 ». Rien dans le cadre ou la thématique de Vanessa ne semble pouvoir se rattacher à cette Americana, si bien servie par Barber dans son célèbre Knoxville Summer of 1915 pour soprano et orchestre (1948).

L'histoire

Initialement prévue en quatre actes, l’œuvre est aujourd’hui donnée dans sa version ramassée en trois actes. Acte I – Un manoir nordique durant l’hiver 1905. Trois générations de femmes y vivent : Vanessa, femme mûre « d’une grande beauté », sa mère la Baronne, qui ne lui adresse plus la parole pour une raison inconnue, et sa nièce Erika, âgée d’une vingtaine d’années. Par un soir de tempête de neige, Vanessa attend, nerveuse, la venue d’un ancien prétendant, Anatol, qu’elle n’a plus revu depuis vingt ans. Lorsqu’il se présente enfin, elle ne lui laisse pas le temps de parler et lui révèle d’emblée son amour, le conjurant de partir s’il ne partage pas le même sentiment. Or, l’homme qui se tient dans la pénombre de l’entrée, s’il se prénomme bien Anatol, n’est pas le prétendant de Vanessa, mais son fils. Stupéfaite, Vanessa se retire et laisse sa nièce recevoir l’inconnu. Ce dernier explique à Erika que son père est mort et qu’il a répondu à l’invitation de Vanessa car il souhaitait rencontrer cette femme dont il avait tant entendu parler. Elle accepte qu’il reste pour la nuit et tous deux dînent en tête-à-tête. Acte II – Un mois plus tard, Anatol réside toujours au manoir avec les trois femmes. Erika confie à la Baronne qu’elle et Anatol ont passé la nuit de son arrivée ensemble et qu’ils sont amoureux. Pourtant, de retour d’une promenade, Vanessa révèle à sa nièce son amour pour le jeune homme, un amour qu’elle prétend réciproque. Erika somme Anatol de s’expliquer mais, au lieu de démêler la situation, il lui demande sa main, sachant qu’elle refusera. Par défi, elle décide alors de le laisser à sa tante, « elle qui a attendu si longtemps pour obtenir si peu». Acte III – Lors d’un bal organisé par Vanessa, un ami de la famille, le Docteur, doit annoncer aux invités les fiançailles de la maîtresse de maison et d’Anatol. Erika, enfermée dans sa chambre, refuse de participer aux festivités. Lorsqu’elle se résigne à rejoindre l’assistance, elle entend l’annonce du Docteur et s’évanouit. Quand elle reprend ses esprits, elle murmure « son enfant… son enfant… » puis s’enfuit dans la nuit. Alertés par la Baronne, Anatol et quelques convives se lancent à sa poursuite toute la nuit. Ils finissent par la retrouver gisant au fond d’un ravin, inconsciente mais toujours en vie, et la ramènent au manoir. Vanessa demande à Anatol si sa nièce a tenté de mettre fin à ses jours à cause de lui mais il élude la question. Sortant de sa léthargie, Erika avoue à la Baronne qu’elle attendait un enfant d’Anatol – avant qu’elle chute dans le ravin… Intermezzo orchestral. Deux semaines plus tard, Anatol et Vanessa s’apprêtent à quitter le manoir définitivement pour s’installer à Paris. Erika, presque rétablie, rassure sa tante lorsqu’elle l’interroge sur les raisons de son geste insensé. « Je croyais aimer un homme qui ne m’aimait pas », explique-t-elle, évasive. Le couple part enfin et Erika reste seule avec la Baronne et les domestiques dans le manoir silencieux, dont elle fait aussitôt recouvrir tous les miroirs. « À présent, c’est à mon tour d’attendre », conclut-elle, enfin maîtresse de son destin, si sombre soit-il.

Alignement de planètes dans le ciel de Lisbonne : une production étincelante

Disons-le d’emblée : le public portugais ne pouvait espérer meilleure introduction à l’opéra de Barber. Avec une économie de moyens au diapason de l’atmosphère intimiste de l’œuvre – proche du kammerdrama scandinave, comme l’était déjà le Julie de Boesmans d’après Strindberg -, la metteuse en scène Daniela Kerck propose une lecture d’une probité rafraîchissante. Le traitement du décor – un lieu unique redessiné au fil des actes par la redisposition du mobilier, de hauts voilages translucides, les lumières subtiles de Sérgio Moreira et des projections vidéos distillées avec une parcimonie bienvenue – obéit au même souci de lisibilité. Aucun filtre idéologique plaqué, aucune tentative de modernisation/actualisation/déconstruction ne venant faire écran à l’œuvre, les spectateurs ont tout loisir d’apprécier et d’interpréter par eux-mêmes ce qui se joue sous leurs yeux. La metteuse en scène fait confiance à la musique de Barber et aux paroles de Menotti pour faire passer le message, ce qui n’est plus si fréquent dans le paysage lyrique actuel.

Mais cette réussite scénique qui déjoue tous les pièges de la pseudo modernité comme de l’académisme serait vaine si elle ne se doublait d’une réussite musicale. Elle est à mettre au crédit de tous les acteurs de cette production lisboète. Les comprimari, d’abord. Passionné de théâtre, Barber parvient toujours à animer ces silhouettes d’arrière-plan et, à ce titre, il convient d’applaudir la sobre et convaincante prestation de Tiago Amado Gomes en Majordome. D’un pince-sans-rire très Keatonien, il se meut, danse et s’offre quelques gorgées de whisky avec une raideur comique, avant de s’abandonner dans un manteau de fourrure en chantant son amour d’inaccessibles femmes du monde. Un détail, sans doute : mais c’est à la réussite de ces détails que se jauge, aussi, celle d’une soirée. Rôle bien plus étoffé, celui du Docteur incarné par Luís Rodrigues acquiert une dimension étonnamment poignante – là où d’autres productions mettent l’accent sur sa fonction de contrepoint comique. Si le baryton sait faire preuve de vis comica dans ses premières scènes – l’irrésistible danse folklorique sur « Under the Willow Tree », le monologue éthylique au début de la fête de fiançailles -, il se garde heureusement de tout cabotinage. Et quand l’œuvre prend un virage sombre, il le négocie en toute souplesse. Ses apartés au moment de la tentative de suicide d’Erika, sa bonhomie inquiète face à Vanessa, et surtout sa magnifique restitution du « For every love, there is a last farewell… » conclusif révèlent une finesse remarquable dans l’incarnation dramatique – jusqu’à sa réaction lorsque, au moment d’adieux émus, il se fait rabrouer par Vanessa. Irrésistiblement, on songe au valet Firs, oublié par les personnages dans le dénouement de la Cerisaie – une des pièces préférées de Barber…

Si elle occupe une place cruciale dans la dynamique du trio infernal des habitantes du manoir, la Baronne demeure une énigme dont Barber et Menotti se gardent bien de nous livrer la clé. Son silence culpabilisant envers Vanessa puis Erika ne laisse guère à Alexandra Calado la possibilité de faire entendre son timbre de mezzo – lequel a paru le premier soir un peu voilé, et nettement plus audible le lendemain. Reste la belle présence théâtrale, d’un hiératisme glaçant, d’une Baronne momifiée sous son turban, frappant le sol de sa canne comme elle frapperait des coups à la porte du Destin.

On avait aimé l’Alfredo Germont d’Ermin Ašćerić dans la Traviata donnée cet été à l’OperaFest. Il incarne avec Anatol une sorte de double inversé du héros verdien : opportuniste et calculateur, jouant sans vergogne sur les sentiments de ses hôtes. Avec des accents de sincérité d’autant plus redoutables qu’ils convainquent, dans l’air de l’acte I où il esquive les questions d’Erika (« Outside this house the world has changed ») comme dans le beau duo de l’acte II avec Vanessa (« Love has a bitter core… »). Et si la nonchalance irritante de son personnage semble céder dans l’émouvant « On the path to the lake… » de l’acte III, le répit n’est qu’illusoire : un petit jeu de scène ajouté dans le finale par Daniela Kerck souligne la nature ambiguë du séducteur qui, alors qu’il s’apprête à partir vivre à Paris avec sa future épouse, prend à part une domestique éplorée, laissant deviner quelque liaison ancillaire…

Terminons par les deux héroïnes de la soirée. Beatriz Volante, entendue dans Dido and Aeneas de Purcell et Le Petit Poucet d’Isabelle Aboulker pendant l’OperaFest, prête à Erika une caractérisation nuancée, à l’image de son timbre de soprano. Comme son personnage, sa voix passe d’une certaine neutralité distante – son aria « Must the winter come so soon… », déclamée avec une tonalité songeuse, presque absente – à une fébrilité amoureuse, puis à une dureté de plus en plus marquée à mesure qu’elle perce à jour les intentions d’Anatol. Il y a une certaine ingratitude à incarner ce rôle dépourvu de musicalité saillante – ce qui avait amené Rosalind Elias, sa créatrice, à exiger de Barber qu’il lui écrive au moins un air -, alors même qu’Erika constitue le moteur du drame. Dès lors, il appartient à Volante d’insuffler de la vie dans ses séquences mi-parlées mi-chantées, ce qu’elle réussit admirablement. On garde de sa prestation plusieurs images marquantes : sa condamnation éclatante de la naïve Vanessa à la fin de l’acte I ; sa supplication lorsqu’elle rampe, dans sa robe ensanglantée, derrière la Baronne silencieuse ; et sa façon de clore l’opéra en dictant ses ordres au Majordome, dans un recto tono marmoréen.

Face à ce bloc de lucidité sans pitié, Vanessa oppose un bloc d’aveuglement tout aussi fascinant. Prête à tous les compromis, elle qui attendait depuis vingt ans l’homme qu’elle aimait se résout à tomber dans les bras de sa pâle copie, sous le regard atterré de sa nièce et de sa mère. Ces vingt ans à attendre de pouvoir jouer la passion amoureuse, Catarina Molder les donne à entendre dès la première scène, lorsque Vanessa montre à Erika comment lire un extrait d’Oedipe (« Woe, woe me…»). On reste saisi par la façon dont la soprano portugaise se livre d’emblée, totalement. La même générosité s’entend quelques minutes plus tard dans le récitatif et air « Do not utter a word, Anatol… ». Deux heures durant, elle restera la signature vocale de la chanteuse, aussi à l’aise dans le registre léger que dans l’expressionnisme riche de chromatismes, plaçant la partition de Barber à la croisée de Richard Strauss, de Puccini et de la musique de film. Car le personnage de Vanessa, capable d’accès de pudeur et de fragilité, est aussi une drama queen qui ne déparerait pas dans un mélodrame à la Douglas Sirk ou à la Vincente Minnelli. Toutes ces facettes, Catarina Molder les explore avec gourmandise et sensibilité, dans une justesse théâtrale jamais prise en défaut. À l’entendre et à la voir sur scène, on se demande quelle mouche avait bien pu piquer la Callas lorsqu’elle avait refusé de créer le rôle-titre de l’opéra de Barber…

L’Orchestre philharmonique portugais emmené par Diogo Costa – qui pousse la fidélité barbérienne jusqu’à évoquer les traits du chef Thomas Schippers ! – est un complice attentif et inspiré de ce plateau vocal de luxe. Constamment animé d’une pulsion vitale, jamais ronronnant, il parvient à éclater dans des tutti chatoyants comme à faire entendre la dentelle de motifs délicats brodée par Barber. De la vocalité du hautbois dans l’Intermezzo aux décalages polyrythmiques pendant la fête de l’acte II, toutes les idiosyncrasies de l’écriture barbérienne sont respectées et retranscrites – voire réinventées, comme quand l’orchestre cède joliment la place à un piano sur scène pour quelques mesures d’« Under the Willow Tree ». Et lorsque survient le merveilleux Quintette du finale (« To leave, to break…»), on le reçoit comme une véritable offrande musicale de la part de chanteurs et d’instrumentistes au sommet de leur art.

 

À découvrir : La création de Vanessa au Metropolitan de New York (Steber, Elias, Resnik, Gedda, Mitropoulos) :

Les artistes

Vanessa : Catarina Molder
Erika : Beatriz Volante
Anatol : Ermin Ašćerić
Le Docteur : Luís Rodrigues
La Baronne : Alexandra Calado
Nicholas, le majordome : Tiago Amado Gomes

Coro Operafest, Orquestra Filarmónica Portuguesa, dir. Diogo Costa 
Piano solo : Isa Antunes
Mise en scène & scénographie : Daniela Kerck 
Costumes : Hannah König 
Lumières : Sérgio Moreira 

Le programme

Vanessa

Opéra en trois actes de Samuel Barber, livret de Gian Carlo Menotti d’après la nouvelle « La Soirée d’Elseneur » in Sept Contes gothiques d’Isak Dinesen / Karen Blixen, créé au Metropolitan Opera de New York (version 4 actes) le 15 janvier 1958.
Lisbonne, Teatro Muncipal São Luiz, représentations des vendredi 31 octobre et samedi 1er novembre 2025.

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Diogo CostaCatarina MolderDaniela KerckErmin AšćerićBeatriz Volante
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Pierre Brévignon

Pierre Brévignon jongle avec les mots et les notes, tour à tour dans les programmes de l'Opéra de Paris, de la Cité de la Musique, du Théâtre du Châtelet, dans les livrets de CD, dans les salles de conférence de la Philharmonie, au sein de l'Association Capricorn (www.samuelbarber.fr) ou dans les livres qu'il consacre à sa passion : la première biographie française de Samuel Barber ("Samuel Barber, un nostalgique entre deux mondes", éditions Hermann, 2012), le "Dictionnaire superflu de la musique classique" (avec Olivier Philipponnat, Castor Astral, 2015) et "Le Groupe des Six, une histoire des années folles" (Actes Sud, 2020).

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