AIX 2023, toujours plus loin !

Bien sûr, il y aura le Mozart annuel, en l’occurrence le Così fan tutte annulé en 2020, qui sera bien donné dans la mise en scène de Dmitri Tcherniakov et sous la direction de Thomas Hengelbrock, mais avec une distribution en partie modifiée (Fiordiligi ne sera pas Véronique Gens mais Agneta Eichenholz).

Pour le reste, du 4 au 24 juillet 2023, il y aura beaucoup de nouveautés dans le programme de la 75e édition du festival d’Aix-en-Provence, dévoilé ce matin lors d’une conférence de presse parisienne. D’abord, des œuvres que l’on n’y avait encore jamais données, comme Wozzeck, dirigé par Sir Simon Rattle et monté par David McBurney, avec Christian Gerhaher dans le rôle-titre, ou L’Opéra de quat’ sous interprété par la troupe de la Comédie Française, invitée pour la première fois dans la cour de l’Archevêché, la production étant signée Thomas Ostermeier et la direction musicale étant confiée à Maxime Pascal.

Aix 2023, ce sera aussi deux créations, l’une mondiale – Picture a Day Like This de George Benjamin, commande passée par Pierre Audi dès sa nomination à la tête du festival –, l’autre française – The Faggots & Their Friends Between Revolutions de Philip Venables. En concert, on y entendra pour la première fois Jonas Kaufmann, en Otello, avec le Iago de Ludovic Tézier et la Desdémone de Maria Agresta, sous la baguette de Michele Mariotti ;  Lisette Oropesa chantera la version française du chef-d’œuvre de Donizetti, Lucie de Lammermoor, Pene Pati et Florian Sempey lui donnant la réplique.

© Jason Homa

© Mark Leedom

© Occurrences/Cyril Cosson

Lisette Oropesa, Pene Pati et Florian Sempey, principaux interprètes de Lucie de Lammermoor

Et Meyerbeer fera une entrée fracassante à Aix, avec Le Prophète dirigé par Sir Mar Elder, la distribution opposant la Fidès d’Anita Rashvelishvili au Jean de John Osborn.

© D. R.

© Matilde Fasso

Le Stadium de Vitrolles, redécouvert l’an dernier avec la symphonie Résurrection de Mahler, sera cette fois le cadre d’une triple création vidéo sur des ballets de Stravinsky, mais les récitals d’Asmik Grigorian et de Pretty Yende, notamment, raviront les amateurs de voix, sans oublier, dans un tout autre genre, la soirée Cabaret associant Zemlinsky, Weill et Eisler, avec le légendaire HK Gruber, ou la Missa Solemnis de Beethoven au Grand Théâtre de Provence.

Pour le programme complet, c’est ici !