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« Si l’opéra m’était dessiné », ou le mariage réussi de l’art lyrique et du Neuvième Art

par Laurent Bury 18 novembre 2021
par Laurent Bury 18 novembre 2021
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L’opéra français vous attire ? Alors Thaïs est pour vous. Vous êtes baroqueux ou baroqueuse de la première heure ? Alcina vous attend. À moins que vous ne soyez plutôt belcantiste ? Auquel cas c’est vers Norma que vous vous tournerez. Ce sont en effet les trois titres parus jusqu’ici dans la série « Si l’opéra m’était dessiné », aux éditions Kifadassé.

Ces trois albums (il y en aura d’autres, Fidelio est déjà annoncé à paraître, et Lakmé devrait venir ensuite) sont le fruit de la passion de deux hommes pour l’opéra et pour la musique en général : l’Italien Antonio Ferrara, architecte dont le père travaillait dans le domaine de la mode, et le Belge Guy Delvaux, claveciniste, qui ont codirigé pendant dix ans un festival de musique ancienne près de Sienne. À défaut de pouvoir se lancer dans le monde très fermé de la mise en scène lyrique, ils ont décidé d’unir leurs forces pour créer leur propre maison d’édition. 

Le principe de la collection est de proposer, pour chaque titre, une bande dessinée où les dessins d’Antonio Ferrara illustrent le livret (traduit en français – et en vers ! – par Guy Delvaux). Chaque tome s’appuie sur un opéra dont le titre est celui d’une héroïne, tous les répertoires étant représentés, on l’a vu. Le premier, Thaïs, est sorti en novembre 2019, suivi en mars 2020 par Alcina.

Et c’est en ce mois de novembre que Norma vient de paraître.

Le style graphique acéré d’Antonio Ferrara est immédiatement reconnaissable, avec ses bulles très élaborées, et son travail associe recherche historique et influences picturales proches du symbolisme et de l’Art Nouveau. Même si le dernier paru se situe en 50 avant J.-C., alors que « les Romains viennent d’occuper définitivement la Gaule », on est heureusement très loin de l’univers d’Astérix, qui conviendrait mal à la grandeur du chef-d’œuvre de Bellini. Même s’ils s’expriment dans une langue poétique et recherchée, les personnages y gagnent un vrai coup de jeune, avec un Oroveso torse nu et tatoué qui ne doit rien à Panoramix, un tandem de druidesses parfois très légèrement vêtues et un Pollione au physique avantageux. Le texte français de Guy Delvaux, conçu pour être chantable sur la musique, traduit l’intégralité du livret de Felice Romani, une attention particulière étant prêtée à la représentation des principaux airs (« Casta diva » à la page 18, « Ah ! bello a me ritorna » page 19 et ainsi de suite…).

Se pose évidemment la question du lectorat : ces volumes pourraient-ils faciliter l’accès du profane au monde de l’opéra ? On espère de tout cœur, avec les auteurs, que ces albums constitueront un encouragement à franchir les portes des temples de l’art lyrique, mais nul doute qu’ils pourront aussi aident le mélomane à approfondir sa connaissance des œuvres.

Norma, 24,90 euros. ISBN : 978-2931035023

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Thais
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Laurent Bury

Une fois hors d'un charnier natal assez septentrional, Laurent Bury a longtemps habité sous les vastes portiques du 123, rue Saint-Jacques, du 45, rue d'Ulm et du 1, rue Victor Cousin (et même ensuite du 86, rue Pasteur, 60007). Longtemps, il s'est couché de bonne heure aussitôt après les spectacles que, de 2011 à 2020, il allait voir pour un autre site opératique. Papillon inconstant, farfallone amoroso, il vole désormais entre divers sites, et a même parfois l'honneur de prêter sa plume aux volumes de L'Avant-Scène Opéra.

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