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LOUISE THÉO (1850-1922)

par Stéphane Lelièvre 22 août 2021
par Stéphane Lelièvre 22 août 2021
Louise Théo photographiée par Nadar
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Louise Théo, soprano (1850-1922)

Louise Théo est la petite-fille de Jean-Baptiste Picolo (1790-1873), saltimbanque et acrobate italien dont la fille aînée, Anne-Gertrude Picolo (1821-1894) crée à Paris l’un des premiers cafés-concert de la capitale : le « Café du Pavillon de l’horloge« , installé sur les Champs-Élysées. Elle donne naissance à  Anne-Louise Picolo (née à Paris le 20 avril 1850), née de père inconnu, qui prend comme nom de théâtre celui de Louise Théo.
Louise Théo se produit d’abord dans le café-concert de sa mère, puis à l’Eldorado où Jacques Offenbach la remarque : elle créera plusieurs rôles du compositeur, notamment Catherine de Pomme d’Api (1873) et Rose Michon de La Jolie Parfumeuse (1873). Toujours d’Offenbach, elle interpréta également Orphée aux Enfers, La Princesse de Trébizonde, Madame l’Archiduc, La Grande-Duchesse de Gérolstein, ou encore La Fille du Tambour-Major. 

Elle fit des tournées à Londres et en Amérique (aux États-Unis et au Mexique) ; elle  crée Miss Helyett d’Audran à New York, chante également Bettina dans La Mascotte de ce même compositeur, ou encore dans Giroflé-Girofla de Lecoq et François les bas-bleus de Messager, et s’éteint à Paris en 1922.

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OffenbachLouise Théo
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Stéphane Lelièvre

Stéphane Lelièvre est maître de conférences en littérature comparée, responsable de l’équipe « Littérature et Musique » du Centre de Recherche en Littérature Comparée de la Faculté des Lettres de Sorbonne-Université. Il a publié plusieurs ouvrages et articles dans des revues comparatistes ou musicologiques et collabore fréquemment avec divers opéras pour la rédaction de programmes de salle (Opéra national de Paris, Opéra-Comique, Opéra national du Rhin,...) Il est co-fondateur et rédacteur en chef de Première Loge.

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