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Une Petite Flûte
Essayez la « Cure de jouvence Mozart » du Théâtre des Champs-Élysées !

par Cartouche 5 février 2024
par Cartouche 5 février 2024

© Vincent Pontet

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1,5K

Le Théâtre des Champs-Élysées présente Une petite Flûte, opéra participatif jeune public d’après La Flûte Enchantée de Mozart dans une mise en scène charmante de Julie Depardieu qui ravira les grands autant que les petits, sinon plus, par son humour, sa fantaisie, son appel à l’enfance et la qualité de son plateau vocal mis au service de Mozart.

Le public français ne connaît La Flûte enchantée de Mozart dans sa version originale que depuis 1865. Auparavant, l’Égypte étant à la mode suite à l’expédition qu’y mène Bonaparte, il s’était contenté d’une adaptation très libre présentée en français sous le titre Les Mystères d’Isis, représentée la première fois à Paris en août 1801. C’est ce parti pris « égyptien », inscrit dans les costumes inspirés des représentations des dieux égyptiens, que Julie Depardieu a adopté pour cette Petite Flûte à laquelle sont conviés jusqu’à douze mille enfants dans le cadre de la programmation du TCE destinée au jeune public au cours des onze représentations réservées aux scolaires, dont celle du lundi 5 février à laquelle j’ai assisté.

Comme au conte de Peau d’Âne, et au film de Jacques Demy, j’y ai pris un plaisir extrême. Devant ce rideau de scène rouge, rarement baissé ici, j’ai ressenti l’impatience mêlée de crainte des enfants et me suis parfois senti transporté au Theater auf der Weiden de Vienne où eut lieu la création de l’opéra en 1791, prêt à rire avec le Papageno de son créateur, à pleurer avec Pamina ou à trembler devant la Reine de la Nuit, et à chanter avec les enfants. Rien de vulgaire, rien d’appuyé, un décor unique à facettes multiples, des jolis costumes, une direction d’acteur efficace et vous voilà embarqué dans la quête amoureuse de Tamino pour sa Pamina, prêt à suivre le conte initiatique sans concession qui se déroule sous vos yeux, comme retombé en enfance. Comme initiation à l’opéra c’est parfaitement réussi. Un coup de chapeau à Henri Tresbel pour son adaptation du livret et sa traduction du texte en bon français et pas en ce « français d’opéra » que l’on trouve dans les vieilles partitions chant et piano ou les enregistrements de La Flûte en français des années 1950-60.

Côté musique, les arrangements musicaux de Robin Melchior pour cette version en 1h15 satisferont les puristes et les connaisseurs retrouveront leurs airs favoris. Les atouts majeurs de cette entreprise sont le plateau vocal avec le Papageno d’Adrien Fournaison, plein de verve et d’entrain, le Tamino de Blaise Rantonanina, plein de charme et d’ardeur qui ce matin a remplacé Fabien Hyon, souffrant, l’émouvante Pamina de Manon Lamaison, le Monostatos veule à souhait de Charlie Guillemin et le Sarastro noble d’Olivier Gourdy. Louise Pingeot assurait avec maestria les rôles de la Première Dame et de Papagena et Anne-Sophie Petit celui de la Reine de la Nuit. Sous la houlette de Joël Soichez dirigeant l’orchestre Les Siècles, ils ont défendu avec honneur cette partition exigeante. J’y retournerais bien.

Les artistes

Tamino   Blaise Rantonanina
Pamina   Manon Lamaison
Papageno   Adrien Fournaison
Papagena / Première Dame   Louise Pingeot
Sarastro   Olivier Gourdy
Monostatos   Charlie Guillemin
La Reine de la Nuit   Anne-Sophie Petit

Orchestre Les Siècles, dir. Joël Soichez

Mis en scène   Julie Depardieu

Le programme

Une Petite Flûte

Opéra participatif jeune public d’après La Flûte Enchantée, singspiel en deux actes, K. 620 de W.A. Mozart (1791)

Théâtre des Champs-Élysées, représentation du lundi 5 février 2024
11 représentation scolaires du 29 janvier au 9 février
6 représentations publiques du 3 au 11 février

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Olivier GourdyAdrien FournaisonBlaise RantonaninaManon LamaisonAnne-Sophie PetitJoël Soichez
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Cartouche

Premier baryton de la troupe Eratori, dédiée à la défense de l’œuvre lyrique de Claude Terrasse, Cartouche est agrégé d’anglais et l’auteur d’une thèse sur les opéras de Benjamin Britten, de nombreux articles sur son oeuvre et celle de Ralph Vaughan Williams et du rapport texte et musique, XIXe-XXe. Il a échappé de peu au supplice de la roue et coule une retraite active après avoir officié à l’université de Caen.

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