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In Search of Youkal, mélodies de Kurt Weill par Katie Bray – Weill vous va

par Laurent Bury 28 novembre 2025
par Laurent Bury 28 novembre 2025
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Les artistes

Katie Bray, mezzo-soprano

Murray Grainger, accordéon
Marianne Schofield, contrebasse
William Vann, piano

 

Le programme

In search of Youkali

Mélodies de Kurt Weill

1 CD Chandos, (60 min.), enregistrement disponible en téléchargement le 28 novembre 2025, en CD le 9 janvier 2026.

Oh bien, sûr, c’est un slogan que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, puisque la maison Weill lança en 1950 le slogan qui sert de titre à ce compte rendu. Mais l’occasion est trop belle pour ne pas la ressusciter, puisque la musique de Kurt Weill sied fort bien à Katie Bray. La mezzo britannique a su s’approprier des œuvres pourtant bien connues, avec un parti-pris d’emblée très clair.

En effet, loin du style d’une Lotte Lenya ou d’une Ute Lemper, c’est avec une authentique voix d’opéra et avec un dramatisme très lyrique qu’elle aborde ces partitions. Kurt Weill le mérite amplement, il suffit d’écouter le bien nommé Nanna’s Lied pour constater combien l’élégance de sa musique la place sur le même niveau de qualité que les plus beaux lieder de Schumann ou de Richard Strauss, tant pour la ligne mélodique que pour l’accompagnement pianistique. Pour opératique que soit la voix de Katie Bray, elle ne s’en épanouit pas moins dans les airs influencés par le jazz, comme Buddy on the Nightshift et Apple Jack, ou par la chanson populaire comme les airs composés pour Brecht.

Comme tout récemment Julie Fuchs pour son disque consacré à Erik Satie, la chanteuse s’est entourée d’une formation instrumentale inhabituelle, pour proposer davantage qu’un énième disque piano et chant. Du piano, il y en a néanmoins, et c’est le plus souvent soutenue uniquement par le jeu de William Vann que la voix de Katie Bray se fait entendre. Mais le piano à bretelles se substitue parfois au piano tout court, grâce à la partition de l’accordéoniste Murray Grainger. Et la contrebassiste Marianne Schofield introduit aussi la chaleur de son instrument dans différents arrangements ici proposés.

Autre originalité, le programme qui s’achève sur une interprétation de Youkali réunissant la voix et les trois instruments est émaillé d’interventions a cappella ou pour instruments solistes qui « improvisent » sur le thème de Youkali. Il n’est cependant pas certain que ces plages soient les plus mémorables du disque.

On signalera aussi que Katie Bray chante avec la même aisance et la même expressivité dans les « trois langues » de Kurt Weill : l’allemand de ses débuts, le français de sa courte période parisienne, et l’anglais de sa carrière américaine. Comme toujours chez Chandos, le livret d’accompagnement est un modèle d’érudition musicologique, ce qui confirmerait, s’il en était encore besoin, que ce répertoire mérite le même soin que bien d’autres.

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Laurent Bury

Une fois hors d'un charnier natal assez septentrional, Laurent Bury a longtemps habité sous les vastes portiques du 123, rue Saint-Jacques, du 45, rue d'Ulm et du 1, rue Victor Cousin (et même ensuite du 86, rue Pasteur, 60007). Longtemps, il s'est couché de bonne heure aussitôt après les spectacles que, de 2011 à 2020, il allait voir pour un autre site opératique. Papillon inconstant, farfallone amoroso, il vole désormais entre divers sites, et a même parfois l'honneur de prêter sa plume aux volumes de L'Avant-Scène Opéra.

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