En 2024, le Palazzetto Bru Zane fait revivre Le Roi d’Ys et La Montagne noire

En cette saison 2023-2024, le Palazzetto Bru Zane présentera deux opéras particulièrement attendus :

Le Roi d’Ys tout d’abord, superbe œuvre d’Édouard Lalo injustement négligée aujourd’hui – même si elle est sporadiquement proposée par quelques scènes de province : Avignon en 1980, Festival de Carpentras en Juillet 1984, Marseille en  mars 1994 et 2014, Toulouse en 2007, Saint-Étienne en 2016…
Le Roi d’Ys sera donné en version de concert le 11 janvier au Müpa de Budapest et le 3 février au Concertgebouw d’Amsterdam dans la distribution suivante : Jennifer Holloway (Budapest), Isabelle Druet (Amsterdam), Judith Van Wanroij, Cyrille Dubois, Jérôme Boutillier (Budapest), Christian Helmer (Amsterdam), Nicolas Courjal dirigés par Gyorgy Vashegyi à la tête de l’Orchestre national Philharmonique de Hongrie et du chœur national de Hongrie.
Une belle occasion de se rappeler que l’opéra de Lalo ne se résume pas à l’aubade de Mylo, aussi séduisante soit-elle !

document.addEventListener('DOMContentLoaded', function() {(tarteaucitron.job = tarteaucitron.job || []).push('youtube');});

Le Roi d’Ys : Aubade · Nicolai Gedda · Georges Pretre · Orchestre National de l’ORTF

Décor pour La Montagne noire par Benque Wilhelm, 1895

Encore plus rare, La Montagne noire d’Augusta Holmes (créée en 1895 à l’Opéra de Paris) sera quant à elle proposée en version scénique à Dortmund les 13, 19, 24 janvier, le 17 février, le 11 avril et le 10 mai 2024. La distribution comprendra Aude Extremo, Sergey Radchenko, Mandla Mndebele, Anna Sohn, Hyona Kim et Denis Velev, l’Orchestre philharmonique de Dortmund et le chœur de l’Opéra de Dortmund étant dirigés par Motonori Kobayashi. La mise en scène sera assurée par Emily Hehl.

Au cœur du Montenégro du XVIIe siècle, Augusta Holmès – qui signe le livret et la musique de cet ouvrage – conte la lutte d’un chef de guerre partagé entre désir et honneur. La Montagne noire ne recule devant aucune démesure et permet à son autrice d’entrer dans le cercle très fermé des femmes ayant le bonheur de créer une œuvre à l’Opéra de Paris.