Présentation du Nouveau festival Radio-France Occitanie Montpellier

Du 8 au 20 juillet 2024, le Nouveau Festival Radio-France Occitanie Montpellier poursuit ses visées de fédérer les concerts symphoniques de prestige avec la musique de chambre, les jeunes solistes et les soirées jazz et électro. Ouverture de la billetterie ce 13 mars, prévente avec tarification attractive : https://lefestival.eu/

Cette 39e édition du Festival,  dont Michel Orier (Radio-France) est directeur depuis 2023, est à nouveau recentrée sur le territoire de Montpellier Méditerranée Métropole depuis le rééquilibrage financier avec la région Occitanie. Présent à la conférence de presse, le maire de Montpellier (Michaël Delafosse) promeut les valeurs de partage et d’intelligence portées par la Culture et le Service public (notamment Radio France), d’autant plus indispensables en ces temps difficiles.

Aussi, l’offre du Nouveau festival est musicale avec une centaine de concerts. Mais pas seulement. Elle est sociopolitique avec les Rencontres de Pétrarque en direct sur France Culture (« les nouveaux défis de l’occident »). La littérature est un nouveau vecteur avec l’imaginaire de Valery Larbaud décliné à Montpellier (partenariat avec les médiathèques de l’Agglo) . Elle couvre la formation avec la constitution d’une Académie de 20 instrumentistes parrainés au sein de l’Orchestre Philharmonique de R-France, sous la direction de son chef Mikko Franck.

Côté lieux, lorsque les concerts symphoniques se déroulent à l’Opéra Berlioz (Corum), l’Opéra-Comédie, L’Agora (cité de la Danse), les concerts de Jeunes solistes dans les 30 communes périurbaines de la Métropole, le jazz et Tohu-Bohu investissent, eux, les nocturnes du vaste Domaine d’O (accessible en tramway). Le matin ou à l’heure de la sieste, les moments musicaux au Musée Fabre ou bien dans les hôtels particuliers de la cité languedocienne séduiront les amateurs d’art pictural ou architectural.

Côté thématique, cette édition affiche la transe et la transcendance, une manière de préambule aux records olympiques. La transcendance émane non seulement des musiques de J.-S. Bach (4 concerts dont les Variations Goldberg), mais de l’iconique Music for 18 Musicians de S. Reich. Pour faire bonne mesure de records, la projection du Napoléon d’Abel Gance (7 heures), totalement restauré par la Cinémathèque française, avec une BO en forme de mosaïque, attirera de larges publics. La transe, ce pourrait être celle du Jeune public à l’écoute de Pierre et le Loup, ou celle des académiciens.es qui participeront à la création d’Othman Louati[1] (19 juillet). Aussi l’affiche du Festival, signée par l’artiste F. Olislaeger, traduit l’animation solaire du territoire.

Notre sélection pour Première Loge privilégie évidemment les prestations avec VOIX ! Néanmoins, sur le site (plus haut signalé), vous découvrirez le récital marathon concocté par Evgeny Kissin, le retour de John Eliot Gardiner à la tête du Philhar ou le jazz vocal de la star Cécile McLorin Salvant, etc.

. 8 juillet : concert gratuit d’ouverture sur la Place de l’Europe avec l’Orchestre national de Montpellier, dir. Chloé Dufresne, dans les musiques de film

. 9 juillet : Orchestre Les Siècles, dir. F.-X. Roth, avec Renaud Capuçon. Exhumation d’un inédit de jeunesse de Maurice RAVEL, trouvé à la Bibliothèque nationale de France !

. 10 juillet : concert MAHLER avec Marianne Crebassa (mezzo), Melody Louledjan et l’Orchestre philharmonique de Radio-France, dir. Mikko Franck.

. 11 juillet : Emilia Bertolini (1er Prix du Concours Corneille 2023) dans un programme baroque franco-anglais avec clavecin et viole de gambe (salle Pasteur, Corum)

. 12 juillet : la scène finale de Capriccio de R. STRAUSS avec Elsa Dreisig, l’Orchestre national de Toulouse et son très jeune chef, Tarmo Peltokoski

. 15 juillet : Requiem de MOZART avec Lauranne Oliva (soprano), Eva Zaïcik (mezzo), Sahy Ratia (ténor), Thomas Dolié (baryton), Le Concert de la Loge, chœurs Les éléments, dir. Julien Chauvin

. 17 juillet : Stabat Mater de ROSSINI avec Pretty Yende, Gaëlle Arquez, Magnus Dietrich, Michele Pertusi, l’Orchestre national de Montpellier, les chœurs de l’Opéra de Montpellier et de Toulouse, sous la baguette de la jeune Clelia Cafiero

Pour ceux qui ne peuvent se déplacer à Montpellier, 15 concerts seront enregistrés et transmis sur France Musique.

———————————–

[1] Première Loge a chroniqué la création de son opéra Les Ailes du désir.