FESTIVAL DE MUNICH 2022 : comme chaque année, l’un des festivals lyriques les plus riches au monde

Comme chaque année, le Münchner Opernfestspiele 2022 se présente  comme l’un des plus riches et des plus séduisants festivals d’art lyrique au monde, par le nombre de concerts et représentations proposés, la diversité des titres programmés, le renom des artistes engagés.

Sont invités en récital Sonya Yoncheva – qui renouera pour l’occasion avec le répertoire baroque dans un concert accompagné par les Arts Florissants et William Christie, Ian Bostridge, Anja Harteros ou encore Marlis Petresen.

Côté opéra, Les Troyens de Berlioz, dont la nouvelle production programmée cette saison en mai prochain, est particulièrement attendue , seront menés par une équipe chère à Serge Dorny (Daniele Rustioni, Christophe Honoré ; Marie-Nicole Lemieux, Ekaterina Semenchuk, Brandon Jovanovich, Stéphane Degout se partageront l’affiche). On sera particulièrement attentifs aux deux nouvelles productions : Les Diables de Loudun de Penderecki (Jurowski/Stone) et Capriccio de Strauss (Koenigs/Marton ; il ne s’agit en fait d’une « Première » que pour le Festival de Munich, le spectacle ayant déjà été présenté à Lyon en 2013, ou à Bruxelles en 2016 ), mais les reprises (Peter Grimes, La Petite Renarde rusée, La Bohème, Le Nez, La Femme sans ombre, La Femme silencieuse, Le Chevalier à la rose, Macbeth, Otello, La Traviata) séduisent tout autant, par le bel équilibre obtenu entre les répertoires et la qualité des distributions : Stuart Skelton et Rachel Willis-Sørensen (Peter Grimes), Ailyn Pérez, Charles Castronovo (La Bohème), Diana Damrau, Pavol Breslik (Capriccio), Camilia Nylund (La Femme sans ombre), Vladimir Jurowski, Marlis Petersen (Le Chevalier à la rose), Artur Rucinski, Anna Netrebko (Macbeth), Gregory Kunde, Anja Harteros (Otello), Lisette Oropresa, Leo Nucci, Plácido Domingo (La Traviata).

On retrouvera comme d’habitude certains des metteurs en scène les plus en vue du moment : Simon Stone (Les Diables de Loudun), Kirill Serebrennikov (Le Nez), Krysztof Warlikowski (La Femme sans ombre), ou encore un Barrie Kosky dont on peut trouver la présence un peu envahissante, malgré la grande estime que l’on porte à ses réalisations (il mettra en scène pas moins de trois spectacles cet été : La Petite Renarde rusée, Le Chevalier à la rose, La Femme silencieuse).

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