Marian ANDERSON

Marian Anderson, contralto (1897-1993)

Freinée dans ses études musicales en raison de la ségrégation raciale alors en vigueur, Marian Anderson prend essentiellement des cours de musique privés, et attire l’attention en remportant en remportant le premier prix d’un concours de chant sponsorisé par le New-York Philharmonic.
Elle parvient ensuite à chanter au Carnegie Hall (en 1928), mais c’est surtout le soutien d’Eleanor 

Roosevelt qui va contribuer à asseoir sa notoriété : alors que l’association féminine des Filles de la Révolution Américaine vient de lui interdire d’accéder au Lincoln Memorial où elle devait se produire, Marian Anderson décide de chanter devant le Memorial, soutenue par la première dame des États-Unis qui démissionner alors aussitôt de cette association. Le 7 janvier 1955, Marian Anderson se produit au Metropolitan Opera dans Un Bal maqué de Verdi (dans le rôle d’Ulrica).  C’est la première femme afro-américaine à se produire sur cette scène. 
Au cours de sa carrière, elle interprétera non seulement des rôles d’opéras mais aussi des oratorios ou encore des lieder, sous la direction de chefs tels qu’Arturo Toscanini, Pierre Monteux ou Dimitri Mitropoulos.

Marian Anderson chante devant le Lincoln Memorial

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« Ave maria » (Schubert)